Cengiz n'a pas l'habitude de contester les décisions de "son" nouveau président mais là, il n'en peut plus, vraiment plus.
"Je suis partisan d'Erdogan. Mais je dois reconnaître qu'il a fait une seule erreur, c'est d'avoir accueilli les Syriens dans notre pays".
Officiellement, les Syriens qui fuient la guerre civile qui déchire leur pays depuis trois ans sont les "invités" de la Turquie. Mais leur présence massive --ils sont aujourd'hui plus de 1,2 million-- dans les rues des villes du pays est de plus en plus mal tolérée par les populations locales, et provoque de nombreux incidents violents.
Autour de la fameuse place Taksim d'Istanbul, difficile de faire quelques mètres sans croiser ces mères qui font la manche en arabe avec leur marmaille.
Et ça, Cengiz, qui vend lui-même ces petits pains ronds aux allures de bretzels, n'en veut plus. "Je n'ai jamais croisé de gens aussi désagréables que les Syriens", ajoute, très en colère, ce commerçant de 47 ans. "Le gouvernement voulait les inviter, très bien. Mais il n'avait qu'à les garder sous son contrôle".
Selon les dernières statistiques de l'Agence gouvernementale des situations d'urgence (Afad), moins d'un quart des réfugiés syriens en Turquie, 285.000 environ, sont accueillis dans les camps aménagés par les autorités.
Les autres ont gagné les grandes villes du pays. Hébergés par des proches, dans des logements de fortune ou simplement livrés à eux-mêmes, dans la rue.
En trois ans, la Turquie a dépensé 3,5 milliards de dollars pour aider les réfugiés mais elle semble débordée par leur afflux continu. Et à ce jour, ses appels pressants à la solidarité internationale n'ont rencontré que peu d'écho.
Les autorités craignent désormais un autre exode, celui des Yazidis, cette communauté kurdophone et non musulmane d'Irak, visée par les jihadistes de l'Etat islamique. Plus de 2.000 ont déjà franchi la frontière turque. Pour parer à un flot de réfugiés, l'Afad a construit de nouveaux camps. Sur le territoire irakien cette fois.
Déplacés par les combats, contraints à la précarité, les réfugiés syriens supportent mal l'animosité de leurs "hôtes" turcs.
"Nous avons tout laissé derrière nous pour échapper à la guerre", explique Talal, 27 ans, originaire de Damas. "La situation n'est pas agréable pour nous non plus, notre vie était mieux là-bas", poursuit-il, "dès la guerre finie, nous rentrerons en Syrie".
Source : Al Manar - http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=188934&cid=86&fromval=1&frid=86&seccatid=35&s1=1
Le nouvel ordre mondial en marche,cette lèpre se répand en créant le chaos, en semant la terreur en utilisant le mensonge,la manipulation ,en lançant des rumeurs,de fausses informations,avec à la bouche les mots fraternité bonheur,expansion,richesses, voire :guerres pour la paix...UN COMBLE!!!! Nous vivons en direct la perte de nos droits les plus élémentaires.Des millions de morts,de chômeurs,de sans abris,la pollution généralisée sur toute la planète.tout cela dans une sorte d'apathie,d'indifférence plus ou moins généralisée.Ce mystère, ce miracle de la vie sous toutes ses formes,ces merveilles qui nous environnent,cela interpelle donc si peu d'humains?
Voyons le bon côté des choses, du moins pour les européens.
Les Turques vont désormais pouvoir comprendre que le rejet par les peuples européens de l'immigration massive voulue par nos gouvernements, mais pas par nous, car désormais nuisible à nos pays surendettés, a des causes multiples bien autres que le racisme dont on nous accuse depuis des années.
tout cette souffrance pour que le tyran Assad garde son pouvoir criminel mais son tour viendra lui et sa famille ou ils goûteront à la pire souffrance ainsi que le régime le plus dégueulasse du monde arabe qui est le régime des al-saoud criminel bientôt les combattants de la liberté de l'état islamique dégageront les régimes tyrannique du monde arabe se n'est qu'une question de temps
Ecoutes Bassam TAHHAN:
/tag/bassam-tahhan/
M. TAHHAN est plus intéressant que ta petite haine de sioniste frustré.
Ssss
la turquie etait une base arrière des djhiadistes venus massacrer les civils syriens en plus des vols de materiel ,si Erdogan etait resté tranquille il y a aurait la paix dans la region ,la turquie a alimenté la situation et ne fait que avoir les retombées de ce conflit