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L’Amérique latine condamne et se mobilise contre Israël

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Le Brésil, l’Équateur, le Chili et le Pérou (NDLR : également le Salvador)  rappellent leurs ambassadeurs.
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                         PHOTO JOSE CABEZAS, AGENCE FRANCE-PRESSE

De nombreux pays d'Amérique latine ont condamné l’agression israélienne sur Gaza et appelé à un cessez-le-feu, alors que plusieurs capitales de ces pays ont été le théâtre de manifestations de soutien aux Palestiniens. Après le Brésil et l'Équateur, le Chili et le Pérou ont à leur tour rappelé “pour consultations” leurs ambassadeurs à Tel-Aviv.
La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a qualifié de “massacre” les bombardements aveugles de l'armée d’occupation israélienne contre les populations désarmées de Gaza. “Ce qui se passe à Gaza est quelque chose de dangereux. Il s'agit d'un massacre et d'une action disproportionnée”, a affirmé la présidente. En Argentine, ce pays qui reconnaît la Palestine comme état indépendant, la présidente Cristina Fernández de Kirchner a conduit la manifestation dans la capitale argentine contre l’agression barbare sur Gaza. Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a fait part de sa “grave préoccupation face à l'escalade de la violence” et demandé que l'on “protège la population civile touchée par les bombardements israéliens sur la bande de Gaza”. Au Venezuela, une centaine de personnes, dont plusieurs députés membres du parti socialiste au pouvoir, ont défilé jusqu'à la représentation de l'Autorité palestinienne à Caracas. En fin de semaine dernière, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait dénoncé “une guerre d'extermination” à l'encontre du peuple palestinien “depuis presque un siècle”. Une cinquantaine d'étudiants et de militants pro-palestiniens se sont rassemblés lundi devant l'ambassade d'Israël au Salvador.
Il y a quelques jours, le gouvernement chilien avait déjà “condamné énergiquement les attaques d'Israël dans la bande de Gaza”, estimant que rien ne justifie “les actes terroristes (ni) les attaques aériennes de zones densément peuplées de civils”. À Cuba, les autorités ont demandé à “la communauté internationale d'exiger qu'Israël mette fin à l'escalade de la violence”, condamnant “énergiquement la nouvelle agression d'Israël contre la population de la bande de Gaza” et “un châtiment collectif”. En Uruguay, le ministère des Affaires étrangères a fustigé “la réponse disproportionnée” d'Israël aux tirs de roquettes palestiniens et appelé “à négocier urgemment un cessez-le-feu”. En Bolivie, le président socialiste, Evo Morales, a annoncé avoir demandé aux Nations unies et à la Cour internationale de La Haye d'ouvrir une enquête pour “crimes contre l'humanité”. Auparavant, c'est l'Équateur qui avait “condamné énergiquement tous les actes de violences” et appelé à “un arrêt immédiat des hostilités”.

 

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