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Lors d’un meeting à Athènes jeudi soir, le leader du parti espagnol Podemos a souligné « le vent du changement démocratique » en Europe. Tous les sondages donnent Syriza, le parti de gauche radical, gagnant, dimanche 25 janvier.
Alexis Tsipras, chef de file du parti de la gauche radicale grecque Syriza, a affirmé jeudi soir à ses milliers de partisans réunis en meeting à Athènes que la fin de « l’humiliation nationale » était à portée de vote.
A trois jours des législatives anticipées de dimanche, Syriza est donné en tête des intentions de vote et continue de creuser l’écart sur le parti Nouvelle démocratie du Premier ministre sortant Antonis Samaras.
Quatre sondages publiés jeudi placent Syriza vainqueur avec 4,8 à 6,2 points d’avance sur la formation conservatrice à la veille de la clôture de la campagne électorale.
L’institut Metron le crédite même de 36% des intentions de voix, un score qui pourrait lui permettre de décrocher seul la majorité absolue à la Vouli, le parlement grec où siègent 300 députés. L’avance de Syriza sur le parti Nouvelle démocratie passe de 4,6 à 5,3 points dans cette enquête.
Un quatrième sondage de l’institut March pour Alpha TV montre que Syriza accroît son avance de 3,2 à 6,2 points par rapport à une précédente enquête d’opinion.
« Lundi, nous en aurons fini avec l’humiliation nationale. Nous en aurons fini avec les ordres venus de l’étranger », a lancé Tsipras aux milliers de partisans de Syriza venus l’écouter dans le centre d’Athènes en point d’orgue de sa campagne.
« Nous demandons une première chance pour Syriza, ce sera peut-être la dernière pour la Grèce », a-t-il ajouté.
La seule solution pour les grecs est de reprendre la totalité des manettes de commande. Il leur faut donc au préalable la sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN. La Russie pourrait les aider.
Syrisa ne propose qu’une autre Europe à la Mélanchon. Encore un parti leurre qui mène à une impasse.
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