L’Europe retient son souffle : depuis 7 heures ce matin, les Grecs sont appelés à répondre à la simple question : pour ou contre les mesures d’austérité de la Troïka ?
En attendant les résultats de ce référendum, revenons sur les déclarations des uns et des autres dans la presse ces dernières heures.
A peine Alexis Tsipras avait-il annoncé la tenu de ce référendum que toute l’Oligarchie mondialisée s’est déchaînée sur le premier Ministre et son parti, Syriza. Demander l’avis du peuple pour une question d’une telle importance serait une infamie, de l’irresponsabilité ou une provocation ! Hypocrisie ultime, tous les juristes européens savent que le conseil constitutionnel hellénique peut rejeter ce scrutin car la constitution grecque n’autorise pas de référendum sur les questions monétaires. Que le oui ou le non l’emporte, il pourrait être invalidé par cette cours.
Selon Nicolas Sarkozy, « la Grèce s’est dotée d’un Premier ministre qui ne partage aucune de nos valeurs, qui n’assume aucune des responsabilités qui devraient être celles d’un Premier ministre d’un grand pays d’Europe ». On le comprend, l’ancien président apprécie peu la démarche de Tsipras et la tenue du scrutin de ce jour. Pour ceux qui auraient oubliés l’épisode du référendum 2005, rappelons que les français avaient rejetés à plus de 54% la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe. Malgré ce résultat sans ambiguïté, Nicolas Sarkozy a repris ce traité, en a modifié deux virgules avant de le faire ratifier par le Parlement trois ans après le rejet du peuple français.
Comble d’ironie, lors de son retour dans la politique française en 2014, Nicolas Sarkozy a annoncé à plusieurs reprises qu’il souhaitait recourir beaucoup plus souvent au référendum, il apparaît que celui de ce jour n’est pas à son goût.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, s’est dit « affligé » et « trahi » par le gouvernement grec lors de sa conférence de presse le 29 juin dernier. Durant son discours, Juncker s’est évertué à donner des leçons aux grecs et à Tsipras en particulier, appelant ouvertement à voter « oui » au référendum. Peut-être a-t-il oublié qu’il a été le premier Ministre du Luxembourg, une des plus grandes lessiveuses d’argent sale au sein même de l’Europe ? On peut même faire un lien entre lui et Sarkozy avec l’affaire Karachi puisque l’argent des contrats de vente des sous-marins transitaient par le Luxembourg et l’étrange société Main. Ce même Juncker qui, toute honte bue, déclarait en 2011 « qu’on ne peut pas faire le bonheur des grecs malgré eux ».
Le clou du spectacle de la semaine revient à l’animateur de haute volée de TF1, Nikos Aliagas dont le salaire culminerait à 35 000€ par mois. Ce français, qui n’a de grec que le nom, s’est auto-proclamé ambassadeur du « oui » en prenant la parole devant 22 000 personnes à Athènes. Selon Aliagas, » le oui va donner un meilleur avenir à nos enfants ». Sait-il seulement que le salaire, en Grèce, a diminué de 14% depuis 2008 ? L’animateur de TF1, si « fier d’être européen » et si concerné par cette affaire devrait faire oeuvre de charité en donnant les 3/4 de son salaire mirobolant à ceux, en Grèce, qui en ont besoin.
Pendant ce temps là, tapis dans l’ombre, la Russie de Poutine se frotte déjà les mains d’un « non » au référendum, misant sur l’éclatement de la zone euro et de l’Union européenne dans son ensemble. En effet, cette Europe, made in USA et alliée de l’OTAN, a toujours été un obstacle pour la Russie.
Comme nous l’écrivions, le 3 juillet dernier, le résultat du référendum ne changera rien pour les grecs. Ceux-ci doivent accepter toutes les conditions au détriment de leur peuple, les prétentions de la finance internationale qui ne leur remettra jamais leur dette.
François Asselineau a fait, le 1er juillet, une analyse très fine de la situation en Grèce telle que la présentent les faits :
https://www.youtube.com/watch?v=pTD0LXrRKzA
Ce qui est sûr, c’est que la Grèce ne sortira ni de la zoneuro, ni de l’UE, car les dirigeants grec manipulent leur population un peu à la manière de « moi président, adversaire de la Finance » qui était allé rassurer la City à Londres juste après avoir ferré les couillons français grâce à cette déclaration.
« Ce qui est sûr, c’est que la Grèce ne sortira ni de la zoneuro, ni de l’UE » je vous répond que
-> 1 « rien n’est constant si ce n’est le changement »
-> 2 « On peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde »
Il n’y a que dans les films d’horreur ou le mal est indestructible.
merci pour la video
Le Grèce ne sortira pas de l’Europe, même si beaucoup d’Allemand aimerait les foutre dehors, c’est pour des raisons géopolitique que on ne les laissera pas sortir, cette dette c’est du papier cul de fausse monnaie, si l’Ukraine veut quelques milliards pas de problème, mais pour les Grecs il n’y en à pas, c’est de l’enfumage aussi longtemps que les usuriers touchent leur billets et peuvent continuer à dépouiller le pays, ils continueront à faire joujou, ils savent que de toute manière c’est pas ceux qui en profitent qui payeront l’addition, mais les contribuables, et c’est Washington qui aura le dernier mots comme toujours.
l’UE retient son souffle ? NON JUSTE LES FOSSOYEURS DE BRUXELLES ( franco – deutsch )! Et les banquiers pourris du système UE avec les présidents à leurs têtes .
Malgrè ce que l’on veut lui mettre sur le dos,la Grèce est le pays d’Europe le plus riche.Leur libertè dépend de la sortie de l’euro (monnaie)