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« Standing ovation » pour Manuel Valls à l'université d'été du Medef

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Au lendemain de la nomination du nouveau gouvernement, le premier ministre, Manuel Valls, s'est livré à une véritable déclaration d'amour à l'entreprise à l'ouverture de l'université du Medef, mercredi 27 août.

« Cessons d'opposer systématiquement Etat et entreprises, d'opposer chefs d'entreprise et salariés, organisations patronales et syndicats (…). Notre pays crève de ces postures. »

 « La France a besoin de ses entreprises, de toutes ses entreprises (...), car ce sont les entreprises qui, en innovant, en risquant les capitaux de leurs actionnaires, en mobilisant leurs salariés, en répondant aux attentes de leurs clients, créent de la valeur, génèrent de la richesse qui doit pofiter à tous. Et moi, j'aime l'entreprise ! »

Rebondissant sur les déclarations du patron du Medef, Pierre Gattaz, qui a souhaité « la réussite du pacte [de responsabilité] » – réduisant le coût du travail et la fiscalité pour les entreprises –, le premier ministre a martelé qu'il était « absurde » de parler « de cadeaux aux patrons ». Il a d'ailleurs exhorté le patronat à faire « plus et plus vite », et a estimé que « trop peu de branches [avaient] commencé les négociations » sur le pacte.

CODE DU TRAVAIL, SEUILS SOCIAUX, TRAVAIL DU DIMANCHE

Parmi les pistes que M. Valls a évoquées devant le Medef, une possible réforme des seuils sociaux, qu'il a qualifiée de « légitime ». Ces seuils soumettent les entreprises à des obligations au-delà d'un certain nombre de salariés. Le patronat y voit un frein à la croissance et à l'embauche.

Le premier ministre a également souhaité une « simplification active dans tous les domaines » y compris « le code du travail » et a laissé entendre que les règles « relatives au travail du dimanche » vont être allégées.

Pour le plus grand plaisir des participants, il s'est aussi félicité que « la filière nucléaire [soit] plus que jamais une grande filière d'avenir ». A peine avait-il terminé son discours que le parterre d'entrepreneurs s'est levé pour applaudir le premier ministre, comme l'a constaté notre envoyé spécial.

[...]
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Commentaires récents

  1. Jean

    Le MEDEF est de gauche ?
    Ça doit être ça le changement c'est maintenant !

    1. mr-julien

      C est un geste anti city inversé apparemment

  2. rossignol de mes amours

    valls applaudi par les patrons mais:hué parle peuple avec son pote pépére....

  3. Skizoo

    C'est un troll?!

  4. Beno

    Citations de François ASSELINEAU:

    «Le monde que veut nous imposer une toute petite oligarchie est un monde inhumain, où la seule loi qui règne est celle de la recherche du profit maximal, partout et tout le temps. Un monde qui exige de détruire les solidarités nationales, familiales, amicales, afin de réduire l'individu à sa seule valeur de producteur/consommateur. Un monde sans âme, où le seul critère de réussite serait celui de la détention mimétique d'objets matériels, des objets toujours plus nombreux, toujours plus vite périmés, très souvent superflus ou inutiles.

    Si l'on y réfléchit bien, ce monde ultra-matérialiste et marchand peut fasciner ou étourdir un moment, mais il est dépourvu de signification et il conduit, au bout du chemin, au désespoir et au vide affectif et moral.»

    Le travail le dimanche? Et le travail de nuit?

    «On ne peut, bien entendu, pas empêcher tout travail de nuit et le législateur français, je l'ai souligné, a dû prévoir des dérogations à l'interdiction du travail de nuit des femmes en 1925. Mais une société civilisée et humaine devrait faire en sorte, comme c'était encore le cas dans les années 1980, de contenir le travail de nuit dans les limites du strictement nécessaire, et ne pas l'autoriser à des fins de maximisation de l'utilisation de l'outil de production ou de la rentabilité par exemple.

    Du reste, cette envolée du travail de nuit n'est qu'un symptôme de la dégradation plus globale de notre Droit du Travail, sous les injonctions de la Commission européenne.

    Alors que la pauvreté et le chômage ne cessent de s'étendre et que ceux qui ont la chance d'avoir un emploi doivent accepter des conditions de précarisation croissante (CDD, travail de nuit, etc.), il n'est pas inutile de se rappeler les promesses des partisans du Oui faites à l'époque (dont une liste impressionnante est disponible dans le livre de Jean-Pierre Chevènement - au titre hélas trop "gentillet" - Le Bêtisier de Maastricht).

    Par exemple :
    « Oui, pour aller de l’avant dans les conquêtes sociales, il n’est d’autre avenir que la Constitution de l’Europe. » (Julien Dray, Assemblée nationale, 6 mai 1992).
    « Mon raisonnement est profondément social-démocrate. À vrai dire, je n’ai pas encore compris pourquoi les libéraux veulent de cette Europe-là » (Michel Rocard, Libération, 3 août 1992).
    « Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, RTL, 30 août 1992).
    « Le traité d’union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. » (Michel Sapin, déjà ministre des finances à l'époque, Le Figaro, 20 août 1992).
    « L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry à Béthune, 12 septembre 1992)»

    https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau-union-populaire-républicaine/un-autre-bienfait-de-leurope-sociale-depuis-le-traité-de-maastricht-le-travail-d/10152204454207038

  5. Bonfils

    Dans ce milieu Valls se sent à l'aise, on est tout à fait dans la théorie des lumières, ou la majorité doit subvenir au besoin d'une minorité, le problème est que cette minorité deviens de plus en plus gourmande.
    L'esclavage à été abolie parce quelle n'était plus rentable, on à crée les esclaves consommateur, le seul problème est qu'il faut les payer pour qu'ils puissent consommer, un vrai dilemme pour ses pauvres grand patrons.

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