RFI
La Suède est, avec l’Allemagne, le pays qui accueille le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile en Europe. Il en attend jusqu’à 190 000 cette année. Son Premier ministre Stefan Löfven a annoncé ce mercredi 4 novembre que Stockholm allait demander à Bruxelles qu’une partie de ces migrants soient relocalisés dans d’autres pays de l’Union. De leur côté, MM. Juncker et Tusk lancent un appel au G20, alors que l’ONU est instisfait des efforts consentis par les pays de l’UE.
Stefan Löfven est un fervent partisan de l’ouverture des frontières de l’Union européenne aux migrants qui fuient la violence, mais son pays, la Suède, est aujourd’hui arrivée « aux limites de ses capacités ». En Europe, c’est celui qui accueille le plus de réfugiés ou de demandeurs d’asile proportionnellement au nombre d’habitants.
Chaque jour, Stockholm doit trouver entre 500 et 600 nouvelles places en foyer. Le mois dernier, le royaume a dû donner son feu vert à l’hébergement sous tente – certes pour quelques jours au maximum – avant un placement dans des centres en dur. Mais l’hiver s’annonce glacial. Et parmi les arrivants, il y a tellement de mineurs isolés qu’en septembre, l’Office des migrations suédoises a désigné une ville, Trelleborg, pour les accueillir.
Tout cela a un coût, et la ministre suédoise des Finances a annoncé il y a deux semaines que le gouvernement allait devoir emprunter et renoncer à certaines dépenses et réformes. La Suède va donc demander à bénéficier du plan européen de relocalisation des migrants, pour qu’une partie de ceux qui arrivent sur son territoire soit envoyés dans d’autres pays de l’Union.
Cela résume tout sur l’ONU !
Siège new yorkais avec terrain des Rockefeller.