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Oskar Gröning, l’ancien comptable d’Auschwitz âgé de 94 ans, a été condamné, mercredi 15 juillet, par le tribunal de Lunebourg, dans le Land de Basse-Saxe, dans le nord de l’Allemagne, à quatre ans de prison pour « complicité » dans le meurtre de 300 000 juifs.
La décision du tribunal, devant lequel M. Gröning comparaissait depuis le 21 avril, est légèrement supérieure à la peine de trois ans et demi d’emprisonnement requise le 7 juillet par le parquet.
Le parquet avait requis trois ans et demi de prison contre l’ancien SS, mettant en balance sa « contribution mineure » au fonctionnement d’Auschwitz, symbole de l’horreur concentrationnaire nazie, avec le nombre « presque inimaginable » de victimes.
Note AIL: pour ceux qui n’ont pas eu le loisir de lire l’article « Les oubliés D’Auschwitz », tiré de la lettre d’analyses et d’information libre n°1, voici l’article. Bonne lecture.
Les oubliés D’Auschwitz
Encore une fois les commémorations ont abouti à un consensus général : il ne faut pas oublier la barbarie, l’inhumain,… La pantomime mémorielle cache trop de coupables, pour être innocente !
Heureusement, la traque contre les anciens nazis perdure. Encore une fois la pugnacité a payé : ils sont parvenus à mettre sous les verrous un redoutable criminel, Oskar Groening, ancien comptable du camp d’Auschwitz, durant les trois derniers mois avant la libération, se retrouve devant un tribunal à l’âge de 93 ans…
Les crimes commis par les SS, resteront heureusement imprescriptibles ; néanmoins quel sens donner à cette arrestation quand d’autres, à l’ombre des discours officiels, courent toujours avec l’aide de ceux qui prétendent les poursuivre ? « Nos chers amis américains » seraient bien avisés d’expliquer au monde ces archives déclassifiées du FBI où il est écrit clairement qu’ils auraient exfiltré la Bête, c’est-à-dire Adolf Hitler. Quelle ironie ! Les chasseurs de nazis parviennent à arrêter un vieillard alors que le FBI nous apprend que le principal intéressé aurait échappé à cette traque…Que cette opération ait réussi ou pas, l’Amérique et son président font insulte au genre humain quand ils se posent en donneurs de leçons lors de cette commémoration.
Nous mettons à disposition de nos lecteurs la première page de ce long document de 60 pages qui a été soigneusement raturé avant d’être rendu public. Ceux qui veulent approfondir le sujet peuvent consulter le site officiel du FBI.
Dans l’article précédemment cité, on accuse cet homme « d’avoir compté les billets de banque retrouvés dans les bagages de prisonniers ». Accusation inutile si on ne se pose pas cette simple question : pour qui cet homme comptait les billets ?
Cet ancien SS se retrouve sous le chef d’accusation de complicité de meurtres dans au moins 300.000 cas. Le camp d’Auschwitz-Birkenau, le plus grand jamais construit par les nazis… servait-il uniquement les intérêts d’un monstre économique, IG Farben ? Ici, le terme de monstre n’est pas innocent comme nous allons le voir. A travers cette démonstration seront mis en avant ces oubliés d’Auschwitz : d’une part toutes ces firmes et les financiers absents des tribunaux et d’autre part les juifs ainsi que tous les prisonniers, victimes des pires expériences conçues et élaborées par IG Farben et ses alliés.
Sous le régime hitlérien, la société chimique Allemande IG Farben et Rockefeller Standard Oil du New Jersey se sont associées pour former un immense cartel. IG Farben avait également dans son conseil d’administration, jusqu’en 1937, la famille Warburg, partenaire de Rockefeller dans le secteur bancaire et dans la conception de l’eugénisme Nazi. Après l’invasion Allemande de la Pologne en 1939, la Standard Oil s’est engagée à maintenir la fusion avec IG Farben, même si les États-Unis entraient en guerre.
Comme nous l’avons dit plus en amont, le camp d’Auschwitz a été créé et cogéré par les SS et le groupe IG Farben. Ce lien fort entre ces deux entités qui paraissent à priori bien distinctes, révèle en fait toute la collusion existante entre les financiers allemands mais aussi, et surtout, américains ou anglais avec ce régime. Autant dire que l’Allemagne sans ces financiers internationaux, n’aurait jamais pu se relever aussi rapidement du désastre économique dû à la crise de Weimar en 1923. Jamais cette guerre mondiale n’aurait pu voir le jour sans l’aide de Wall Street et la City de Londres. Grâce aux plans Dawes et Young, les capitaux sortaient directement des banques Morgan, soit plus de 975 millions de dollars alloués aux trois grandes firmes allemandes : Vereintige Stahlwerke pour le charbon et l’acier, AEG (la générale électrique allemande) et bien sûr IG Farben pour l’industrie et la chimie[1].
Dès l’année 1929, ces trois cartels allaient contrôler l’économie allemande. En 1938, IG Farben fournissait à l’armée allemande plus de 50 % de ses besoins en armes et en énergie. D’ailleurs, pour préparer et assurer la guerre, les besoins en pétrole étaient gigantesques. Comme sur le sol allemand, les puits de pétrole sont quasi inexistants, la Standard Oil de Rockfeller n’a pas hésité à offrir aux dirigeants d’IG Farben la solution miracle : ses brevets sur le pétrole de synthèse issu du charbon. Depuis 1927, le cartel Rockefeller et celui d’IG Farben étaient associés sous une autre entité plus connue sous le nom de Standard IG. D’autres exemples sont intéressants, Averell Harriman en association avec l’industriel allemand Fritz Thyssen furent des financiers directs d’Hitler. ITT, (Internationale Telephon and Telegraph) multinationale américaine, fournira par l’intermédiaire de la famille Von Schroeder diverses technologies de télécommunication aux nazis.
Au nom de quel principe ces acteurs n’ont jamais été présentés aux différents tribunaux internationaux, puisque sans eux, le parti national-socialiste allemand n’aurait jamais pu devenir la puissance dominante de l’Europe ?
Sans ces financements, pas de guerre, pas de camp de concentration, pas de génocide.
Mouvement pour la vie, une association oubliée
Un combat mené par 3000 survivants d’Auschwitz a été lancé en novembre 2007 pour qu’enfin la vérité soit faite sur les différents camps. Particulièrement IG Farben pour les crimes et les atrocités commis sur les prisonniers, notamment les différentes expériences humaines. L’origine et le but de l’utilisation des cobayes humains proviennent directement de la fondation Rockefeller et de ses visées « philanthropiques » sur le contrôle de la population. Un eugénisme du genre nouveau était nécessaire car la barbarie pratiquée sur les noirs devenait trop voyante donc trop gênante. Il fallait donc s’adapter. C’est pourquoi la fondation finança directement un savant (fou) du nom de Rüdin, chargé à partir de 1933 de mettre en place un vaste plan de stérilisation forcé. Ce qu’il fît avec succès sur les premiers prisonniers en accord avec Himmler et Hitler. Cette stérilisation fut adoptée comme une loi en juillet 1933 par le chancelier allemand. Les premières victimes furent des malades mentaux. De ce concept d’eugénisme, les nazis en avait fait un combat pour la pureté de la race aryenne : « c’est seulement par le Fürher que nos rêves de trente ans visant à l’application de l’hygiène raciale à la société devinrent une réalité, déclarait Rüdin »[2].
Evidemment, ces méthodes de stérilisation allaient être appliquées aux juifs. En 1943, le Dr Mengele était surnommé « l’ange de la mort » à Auschwitz pour les expériences mortelles qu’il pratiquait sur les prisonniers. Il avait mis en place des tests raciaux pour comparer la robustesse des différentes « races » face aux traitements préparés par ces « médecins » issus de la philosophie philanthropique Rockefeller. Il est à noter qu’à la fin de la guerre, le responsable de ces recherches, le directeur de l’institut berlinois Von Verschür, fut accueilli à bras ouverts par les Américains et devint membre de la société américaine de génétique. Il est certain que ces découvertes monstrueuses étaient pour le cartel pharmaceutique de Rockefeller, la Sterling Drug, ainsi que tous les savants liés à ces recherches, d’une valeur « inestimable ».
Or, ces dirigeants n’ont jamais véritablement été recherchés. La compréhension des atrocités nazies passe pourtant par ce prisme. Le maintien du système a prédominé sur une vérité qu’il fallait absolument masquer. Rien ne devait transparaître, le stratagème employé fut simple : mettre en avant les conséquences plutôt que les causes, montrer des corps inhumains pour faire pleurer plutôt que de chercher un début de responsabilité. Le tribunal de Nuremberg n’a-t-il pas été une parodie de justice, propre à masquer une vérité diabolique ? Pour quelles raisons ou sous quelles pressions, ce tribunal n’a-t-il jamais recherché les financiers et bénéficiaires de la solution finale ?
La réponse est inutile au vu de son évidence. En effet, pour les oligarques du système, il était impossible de s’autodétruire, cette noblesse financière ne pouvait bien évidemment pas se trahir car leur plan n’était pas terminé.
The show must go on
Pour oublier les guerres et construire une Europe forte, un nouveau dogme allait être imposé : la création d’une communauté européenne. Le système devant perdurer et l’argent continuer à affluer dans des cartels au détriment de la société, plusieurs hommes providentiels furent désignés : Schuman, Monnet, Spaak ou Coudenhove-Kalergi.
Arrêtons-nous sur un homme qui fut le lien entre le nazisme et la création de la CEE en 1957 : Walter Hallstein. L’action (ou plutôt les exactions) de cet homme prouve que la Shoah n’a, en réalité aux yeux des élites que peu d’importance. En effet, Hallstein fut membre de 1936 à 1945 « de l’infâme association des protecteurs de la loi nazis, organisation construite afin de devenir le pilier juridique d’une Europe placée sous le contrôle de la coalition des nazis et du cartel IG Farben »[3]. Hallstein, professeur d’économie et de droit à Francfort, était l’un des cerveaux à l’origine du plan consistant à mettre toutes les richesses d’Europe sous le contrôle d’IG Farben, dont l’une des conséquences sera la création d’Auschwitz. Loin d’être inquiété pour sa responsabilité dans ces crimes, il poursuivit une carrière politique notamment en tant que conseiller du chancelier d’Allemagne de l’ouest (Adenauer) et particulièrement en tant que planificateur de la construction européenne.
En effet, en 1957, il fut l’un des signataires du traité de Rome qui scella le sort des Européens. De plus entre 1958 et 1967, il fut nommé président de la Commission européenne avec l’aide d’anciens nazis comme Carl Friedrich Ophüls. La construction juridique de la CEE reprend les grandes lignes des plans élaborés par les Nazis en favorisant l’attribution de brevets à son cartel attitré. A l’heure actuelle, que ce soit par l’attribution des brevets ou par l’instauration des normes, la politique économique de l’UE favorise les multinationales et ruine les artisans et les PME. D’ailleurs toutes ces normes découlent d’un autre plan, « le codex alimentarius », mis en place aussi par un ex-Nazi, Fritz Ter Meer (président d’IG Farben condamné à Nuremberg à seulement sept ans de prison), censé assurer la mainmise des multinationales sur le reste de l’économie. Même si IG Farben fut démantelé après la seconde guerre mondiale, d’autres cartels ont repris le flambeau tels Bayer ou BASF dans la continuité de ce qui avait entreprit jusque là. Par exemple, Bayer fut dirigé par Fritz Ter Meer dès sa sortie de prison et BASF par Carl Wurster ancien membre du conseil d’administration d’IG Farben.
Quelle justice pour les victimes d’Auschwitz ?
Nos dirigeants entretiennent la pleurnicherie mémorielle au lieu de dénoncer les maîtres de la finance qui gèrent le système sans partage.
Combattre prioritairement l’antisémitisme, le racisme ou le complotisme comme les principaux ennemis de la démocratie (voir le discours de Hollande[4]), tout en laissant des hommes comme Hallstein reconstruire l’Europe sur les plans nazis, quelle duplicité !
Quelle démocratie s’est battue contre les causes du nazisme et de la Shoah ? Aucune. Se servir de la Shoah comme voile pudique, en faire un business, empêcher la recherche de la vérité, restera aux yeux de l’Histoire à l’entière responsabilité de nos dirigeants et de ses élites. Ils ne rendent an aucun cas hommage aux victimes de cette barbarie. Ils ne servent en définitive que cette hydre mystérieuse qui prétend gouverner le monde. Il semblerait, in fine, que ces grands donneurs de leçons, n’ont été choisis qu’en vertu de l’incroyable imperméabilité qu’ils ont de la honte !
Des crime de guerre il y en à tout les jours, et c’est toujours les même qui les provoques pour en profiter et ils ne sont pas comptable, mais banquier, marchand d’arme et leurs actionnaires.
Et combien vont prendre « ceux » qui perpétuent le génocide à GAZA ???
TPI et CPI muets !!
Ca valait vraiment la peine d’attendre 70 ans pour les foutre en prison ces gens là. A non mais c’est vrai, ou est je là tête? A l’époque il y en avait tellement que les prisons n’auraient pu tous les accueillir ! Les autres contributeurs du génocides sont: les maçons et charpentiers qui ont construits le camps, les machinistes des locomotives, l’opérateur radio, le médecin, le comptable… Ainsi que les employé d’IBM qui ont fourni leurs cartes à trou pour enregistrer les déportés et avaient leur filiale juste à côté du camps. Sans oublié les juifs du camps choisis par les Allemands pour donner des ordres aux autres juifs. (certains en profitaient vraiment et jouaient de sales tours à leurs ex-camarades).
Bref, monsieur les juges Luxembourgeois, quand on fait la justice appliquez la justement.
Un comptable , nana mais et puis quoi encore….
Selon Jewishgen.org, le nombre de victime d’Auschwitz dépasse 2 millions. Ici, c’est 1,1 million. Qu’ils se mettent d’accord, c’est une question de crédibilité.
Je lis les commentaires et je me dis que je ne suis pas tout seul sur la terre ! Merci les amis !
Non tu n’es pas seul, mais on commence juste à avoir vraiment mal au trou de balle.
C’est vrai que ca commence à saturer…