22 mars 2016Dans la dernière ligne droite des primaires à la Maison-Blanche 2016, les deux principaux candidats ont passé leur grand oral, ce lundi 21 mars, devant le lobby sioniste américain : l’AIPAC.
À ce petit jeu, Donald Trump a remporté, haut la main, la palme d’or des promesses aussi démagogiques que dangereuses : il a été particulièrement applaudi lorsqu’il a brisé un tabou sur le conflit israélo-palestinien en s’engageant, s’il est élu, à reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État hébreu et à transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à la Ville sainte !
« Quand je serai président, il en sera fini des jours où l’on traitait Israël comme un citoyen de seconde zone», a promis le milliardaire, originaire de New York où résident de très nombreux juifs américains. Donald Trump a également juré de «démanteler l’accord catastrophique» scellé en juillet entre les grandes puissances et l’Iran sur son programme nucléaire et a accusé Barack Obama d’avoir «peut-être été la pire chose qui soit jamais arrivée à Israël».
De son côté, Hillary Clinton, dont la campagne est subventionnée, entre autres, par des lsobbies pro-israélien à hauteur de 2 200 000 dollars et par George Soros, via son fond d’investissement Soros Fund Management à hauteur de 7 000 000 de dollars, a déclaré, de son côté, que « la sécurité d’Israël n’est pas négociable ».
Avec ce genre de promesses, welcome to the third world war…
Ce n’est pas une surprise pour qui se tient informé. On peut d’ailleurs voir une similitude entre la campagne de Donald Trump et de Marine Le Pen. Tous deux sont présentés comme des ennemis du système et des nationalistes chauvins, insultés par les médias bienpensants qui enchainent les points godwin. Mais tous deux sont déjà adoubés par leurs maîtres néocons. Pour ceux qui espéraient un apaisement de la crise avec les Russes et le moyen orient, c’est râpé.