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Référendum grec, la réaction de Thanasis Laskaratos Union Européenne

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Suite à la victoire du « non » au référendum grec, nous avons posé nos questions à Thanasis Laskaratos, chargé des relations internationales du parti grec EPAM, afin d’essayer de comprendre de l’intérieur les enjeux réels du scrutin et le comportement ambivalent d’Alexis Tsipras vis-à-vis des créanciers du pays.

Nous lui avons demandé sur quels points précis étaient engagé Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, vis-à-vis de son peuple après la victoire du « non » au référendum de ce dimanche 5 juillet 2015, comment interpréter la reprise très rapide par Alexis Tsipras des négociations avec les créanciers de la Grèce directement après le « non », comment interpréter le haut score de l’abstention au référendum (41%) étant donnée l’importance de la situation pour le peuple grec, et s’il lui paraissait possible que la Grèce soit déjà en train d’imprimer ses propres billets au cas où la BCE refuserait d’accorder les liquidités nécessaires à la réouverture des banques grecques.

Commentaires récents

  1. charles

    41% d’ abstention
    36,1% ont voté NON (pourquoi il nous parle de 62%)
    22,8% ont voté OUI

    1. bonfils

      Mais toute les élections c’est pareil, en Allemagne plus de 50% non pas voté Merkel, elle a été élu par à peine 25% des Allemand pourtant les chiffres officiel était de 70% pour Merkel, notre système d’élections c’est du pipeau, parce que tout se qui ne vote pas ne sont pas compté, et bien sur la presse officiel arrange les chiffres comme ils veulent.
      Beaucoup de gens ne vote plus parce qu’ils ne croient plus aux politique, mais du moment que l’on se fabrique une majorité avec 50% ou 40% des électeurs, c’est accepter.

    2. bonfils

      Enfin le partie la CDU de Merkel comme, en Allemagne on vote pour un partie politique pas pour une personne.
      Les élection ne devrait pas être légitime en dessous de 75% d’électeur, abstention est vote blanc exclu.

    3. laurent D

      les abstentions ne sont pas prises en compte…comme chez nous quoi! ça vous étonne? :-)

    4. charles

      Laurent D
      Ce qui est étonnant,c’est la propagande qui est faite autour du résulat du Non,il n’ a rien de massif comme le dit ce monsieur dans la vidéo(eux aussi tapent dans la propagande),bien vu la question sur la plaque de billets(il a transpiré),c’est dommage que tsipras n’a pas les couilles de sortir de l ‘ue et de l euro et de se rapprocher des brics, mais bon, obama a du lui mettre un bon coup d pression.

  2. marc

    Pas mal de sources indiquent que la Grèce a trouvé d’importants gisements de pétrole, ce serait la solution à la crise grecque… ou la cause, allez savoir…

  3. Ruoma

    Bonsoir charles,
    S’il y a eu 41% d’abstention, c’est qu’il n’y a eu que 59% de bulletins exprimés.
    Sur 100 personnes, il n’y a donc eu que 59 bulletins de vote valables dans l’urne.
    Toujours sur 100 personnes, il y en a eu 36 qui ont voté non et 23 qui ont voté oui.
    36 + 23 = 59 bulletins.
    Mais 36 / 59, ça fait 61% de vote NON et 23 / 59 ça fait 39% de vote OUI.
    CQFD !
    Le plus lamentable, c’est que c’est en quelque sorte, un vote pour faire croire ou pour « semblant ».
    Car la question était :
    – voulez-vous rester dans la zone euro et dans « l’Union » €uropéenne et accepter les conditions de renégociation de la dette : votez OUI,
    – ou rester dans la zone euro et dans « l’Union » €uropéenne et refuser les conditions de renégociation de la dette : votez NON.
    Sachant que la situation dans laquelle se trouve la Grèce est liée à son appartenance à « l’UE » et à l’euro, mais que cette appartenance n’est pas remise en question, on peut dire que le référendum n’aura aucun effet.
    On appelle ça : un marché de dupes.
    Je plains les Grecs qui ont été trompés d’une façon révoltante et pour qui la dégradation va se poursuivre.
    En France, le FN a un positionnement comparable.
    Il est promu massivement dans les médias et se présente comme le principal opposant à « l’UE ».
    Mais, le FN n’a pas la moindre intention de remettre en question la situation de la France dans « l’UE ».
    Il n’a pas comme projet de faire sortir légalement la France de « l’UE », de l’euro ou de l’OTAN en utilisant l’article 50 du Traité de « l’UE ».
    Les seuls mouvements qui le proposent sont l’UPR, le M’PEP ou encore le PRCF, qui sont, eux, sont totalement occultés par les médias de grande diffusion.

  4. Swadee

    Très intéressante – et intelligente – analyse de Laskaratos. A l’heure où on parle, on ne peut que regretter que Tsipras n’ait pas conscience – ni le courage – qu’il puisse devenir un véritable héro à l’instar de ses ancêtres et entrer dans l’Histoire comme un véritable libérateur. La Grèce fondatrice de la démocratie moderne aurait l’occasion de montrer la voie à tous les autres pays européens, en particulier latins, en sortant la première de l’UE et de l’euro.
    Et bravo à l’AIL d’avoir mentionné le si fondamental article 50 TUE qui prévoit la sortie unilatérale de l’UE (puisqu’il est juridiquement impossible de sortir de l’euro sans sortir de l’UE).

    1. maj

      J’avais bien vu que le cercle de volontaire l’avait interviewé, mais je m’adressais à l’agence info libre, dans le sens où c’eût été intéressant de mettre ces 2 avis en parallèle. ça aurait été l’occasion de l’interroger sur le mouvement du 14 juillet prochain vu qu’il dénonce les-dits traités constitutionnels né du traité de Lisbonne …

  5. maj

    C’était juste une suggestion, pas une directive européenne !! En tout cas, merci pour tout votre travail de Ré-information et vos vidéos d’actualité. …

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