Alors qu’aucun accord n’a été trouvé entre la troïka et la Grèce après d’intenses négociations, la semaine s’est terminée sur un nouveau rebondissement : la tenue d’un référendum en Grèce le 5 juillet prochain.
Immédiatement, la Grèce a été écarté des réunions de l’Eurogroupe et les négociations se sont arrêtées. Aucun accord n’est attendu pour le 30 juin, date à laquelle, la Grèce doit rembourser 1.6 milliards d’euros.
Pendant ce temps, en Grèce, les retraits aux guichets des banques s’accélèrent : le week-end dernier, 1.3 milliards d’euros ont été retiré des comptes Grecs. Alexis Tsipras a annoncé la fermeture temporaire des banques à partir de ce lundi 29 juin jusqu’au 7 juillet prochain. Conséquence : les retraits seront plafonnés à 60€ par jour et par carte bancaire.
Du côté des pays européens, on observe les réactions Française et Allemande qui annoncent dans la presse qu’un retrait de la Grèce n’affecterait pas l’économie européenne.
Comme nous l’écrivions la semaine dernière, un Grexit, c’est 68 milliards d’euros a ajouter sur la facture pour la France ! Sans compter le signal très négatif que cela enverrait aux investisseurs : la zone euro ne serait plus sans risque et s’exposerait à une dislocation. Prétendre que cela ne changerait rien pour l’économie européenne est un non-sens.
Toutes ces annonces se veulent rassurantes pour les marchés financiers mais ce matin, les observateurs voient que l’ensemble des bourse est affecté : la bourse Tokyo a chuté de 2,9% en clôture; les bourses de Paris et Francfort vont ouvrir en baisse de 5% ce matin; la bourse de Shanghai dévisse de 7%; la bourse de Hong Kong plonge de 3.63% !
Et, peut-être le plus grave de tout, ce sont les taux d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie qui s’envolent , preuve que la confiance à disparue.
On notera également le cas de la Macédoine qui appelle ses banques à retirer leurs avoirs en Grèce.
L’Union Européenne part dans l’inconnu…
Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, voici le lien vers le troisième numéro de la Lettre d’Analyses et d’Informations Libre et l’article « De Grexit en Grimbo »
Si seulement cette affaire pouvait être l’annonce prochaine du tocsin célébrant la fin de cette emprise qu’est l’empire USA-UE ?
Mais ne nous réjouissons pas trop vite.
Si il s’avère qu’il s’agit du début de la fin, nous ne remercierons jamais assez la Grèce de nous l’avoir apporté après toutes les souffrances qu’une bonne partie de ce peuple a dû endurer depuis des années.
Souffrances qui se propagent à bien d’autres pays.
La Grèce, pays berceau de la démocratie, nous la ramènerait-elle ?
J’en fais le voeu.
Maintenant, reste à savoir quel sera le résultat de ce référendum (si il a lieu ?).
Je pense que le peuple grec est, tout comme en France, soumis à une propagande sans relâche de la part de leurs médias qui doivent l’inquiéter et le maintenir dans une peur de lendemains d’apocalypse si il lui prenait l’envie de mal répondre.
Se laissera-t’il berné ?
Beaucoup de questions.
Tout cela se fissure et après la manipulation il y a la force, les oligarques peuvent en user car ils ne pourront pas continuer à imposer aux peuples un projet qui n’a jamais été le leur et dont ils perçoivent de plus en plus qu’il est destructeur à tous les égards : économique, politique, social, culturel, linguistique, diplomatique, militaire…
L’UE (et encore plus l’USA-TAFTA) c’est la promesse de jours à venir bien funestes.
Nous devons tous collectivement en prendre conscience et agir pour éviter qu’ils ne s’implantent pour longtemps. Ils sont déjà là ou à nos portes et se durcissent.
Malheureusement je ne pense pas qu’ils laisseront sortir la Grèce rien que pour des raisons géopolitique des USA, qui on peur de l’alliance des Grecques avec la Russie.
Mais cette fois la fissure entre les peuples et la gouvernance Européen est devenue encore plus grande, il faut quitter cette UE, mais de façon organiser cela limitera les dégâts, mais comme c’est des fanatiques qui dirigent cette union, on va continuer jusqu’à l’explosion et là les dégâts seront sans limite.
L’Euro et toute cette UE à profiter à 1%, avec la libre circulation des bien et capitaux intra et extra UE sans protectionnismes, c’est portes et fenêtre ouverte, à tous enfin surtout ce qui en on les moyen, se qui à causer le destruction de l’économie Européen, des millions de chômeurs, le fraude fiscale quasi légal pour toute les grandes multinationales, et la dette créent par les banques US, qui n’aurait certainement pas pu ce déverse sur toute l’Europe aussi facilement.
C’est un échec total à tout les niveaux, il serait grand temps que les dirigeants responsable l’admettent.
Cette Europe ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais, les traiter beaucoup trop libérale, et cette monnaie crée trop vite en sont les causes, on à mis la charrette devant les bœufs, pour que certaines personnalité orgueilleuse puisse avoir leur nom dans l’histoire, ils auront certainement leur nom dans l’histoire mais pas comme ils le pensaient.
La seule façon organisée de quitter ce merdier est l’utilisation de l’article 50 du TFUE qui est l’article du traité qui explique la procédure à suivre pour sortir de l’UE pour un pays qui le décide.
L’UPR de François Asselineau le rabâche sans cesse pour en faire connaître l’existence car à part ce parti, aucun autre et aucun média n’en parlent comme si il n’existait tout bonnement pas.
Eh ! il faut que les gens l’ignorent car ils pourraient être tentés.
Accord de dernières minutes ou coup d’état, soit l’un soit l’autre… pour raison géopolitique.
Les grecs ont suffisamment donné aux banksters… puis quand il n’y avait plus rien à prendre, la dette privée est passée dans le giron du public… c’est à dire NOUS!
Nous pouvons toujours remettre en cause la légitimité de la dette. Il y a de quoi.
Mais ce n’est certainement pas avec les collabos qui se trouvent à la tête de tous les états et qui ont pactisé avec le banksters que nous serons entendus. Mais nous pouvons néanmoins nous faire entendre.
Intéressez-vous à l’UPR d’Asselineau il donne plus que des pistes pour une sortie propre de l’europe.