nous soutenir
nous informer

Accord Troïka-Grèce : le jeu de dupes Union Européenne

Mots-clés : , , , , ,

L’ensemble des médias présentait la réunion de lundi entre la Troïka et la Grèce comme celle de la dernière chance avant une sortie incontrôlée de la zone euro. Il a même été question de « guerre civile » en Grèce si celle-ci devait faire faillite !

Pour le moment, aucun accord n’a été trouvé. La Grèce qui tient à annuler une partie de sa dette, ce que les pays européens refusent, l’Allemagne en tête, est en déficit de 360 milliards d’euros. Après deux traitements de choc made in Troïka en 2010 et 2012 qui n’ont eu aucun effet, sauf celui de creuser encore un peu plus la dette et de plonger le pays plus profondément dans la crise (on ne privatise pas ses actifs sans y laisser des plumes), le patient n’a aucunement envie de se laisser administrer une troisième dose destructrice sans y mettre quelques conditions.

Les acteurs doivent donc se revoir tout au long de cette semaine pour trouver une solution afin d’éviter un défaut immédiat de l’État grec dont la prochaine échéance est, rappelons le, le 30 juin, date à laquelle il doit rembourser une somme de 1,6 milliard d’euros.

Toute la journée, alors que les tractations étaient en cours, la bourse grecque a grimpé pour terminer à +9%. Traduisez : pendant que la troïka et la Grèce cherchent une sortie de crise, d’autres s’en sont mis plein les poches.

Une chose est sûre : qu’un accord soit trouvé ou non, cela ne changera rien au problème. La Grèce ne pourra pas rembourser sa dette colossale et son économie est ruinée. En admettant qu’une grande partie de ses créances soit annulée, la relance de son économie atone par une nouvelle vague d’emprunts la condamne d’avance à un nouveau surendettement à moyen terme.

En conclusion, la troïka ne se soucie guère du sort du peuple grec, il s’agit ici d’éviter une nouvelle crise européenne car si les créances ne pouvaient être remboursées, les Allemands et les Français, en paieraient le prix fort : un Grexit, c’est 68 milliards d’euros a ajouter sur la facture pour la France ! Sans compter le signal très négatif que cela enverrait aux investisseurs : la zone euro ne serait plus sans risque et s’exposerait à une dislocation.  Et les traités de libre-échange, concoctés dans le dos des européens (TISA, TAFTA),  arrivent à grand pas…

On joue la montre du côté de la troïka alors que du côté Grec, on joue sa peau.

Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, voici le lien vers le troisième numéro de la Lettre d’Analyses et d’Informations Libre et l’article « De Grexit en Grimbo »

Commentaires récents

  1. michel dionne

    encore et encore et encore je n’en reviens tout simplement pas, ils prennent visa pour payé mastercard, et mastercard pour payé américain express et tout le monde le sais et en plus a 25% d’intérest même un particulier ne peu soutenir cela sans faire faillite, les grecs gagne 100 dollar et ils en doivent 180 et ne pas oublié que le 100 dollars qu’ils gagne ne peu etre appliquer au complet sur le 180 disons qu’ ils prennent 25% de leur 100 a mettre sur leur dette le reste est pour vivre alors leur dette sera éternel’ et doublera a tous les 3 ans aucun banquier standard n’en aurait fait autant pour un particulier il aurait tous saisie vos bien, l’hypocrisie continue union eurpéenne a peur très peur elle ne fait que rapporter la tsar bombe qui nest pas si loin de la grece ????

  2. dede

    la corde au coup

  3. bonfils

    Si la Grèce sort c’est le murs de Berlin de ce capitalisme ultra libérale mondialiste qui tombe.

Commenter


six × = 24