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A l’issue d’une réunion à huis clos, lundi à Genève, le comité d’urgence de l’OMS a donc tranché. Pour l’organisation, le virus Zika est désormais « une urgence de santé publique de portée mondiale » en raison des soupçons de malformations congénitales qu’il entraîne. Un lien est suspecté entre la présence du virus et l’augmentation des cas de microcéphalies, ces bébés nés avec une tête anormalement petite, notamment au Brésil.
« Les experts considèrent aussi que l’étendue géographique des espèces de moustiques qui peuvent transmettre le virus zika, l’absence de vaccin et de tests fiables, ainsi que le manque d’immunité de la population dans les pays nouvellement touchés (…) constituent des causes supplémentaires d’inquiétude », a poursuivi Margaret Chan.
Ce type de réunions est plutôt rare, ce qui souligne l’inquiétude de l’OMS à propos de la possibilité d’une propagation du virus, qui se transmet par une piqûre de moustique, à un niveau mondial. L’agence de l’ONU paraît aussi soucieuse de faire oublier les critiques liées à sa réponse jugée trop faible par beaucoup face à la récente épidémie d’Ebola en Afrique.
Une propagation « de manière explosive »
La réunion, qui a débuté lundi après-midi, était organisée sous forme d’une conférence téléphonique entre huit experts, hauts responsables de l’OMS et douze représentants des Etats membres, dont le Brésil, pays le plus affecté, et l’Argentine.
L’OMS a averti la semaine dernière que le virus se propageait « de manière explosive » dans la région des Amériques, avec 3 à 4 millions de cas attendus en 2016.
Note AIL : pour de plus amples informations, nous renvoyons nos lecteurs vers la lettre d’analyses et d’informations libre du mois de Février 2016, dans laquelle nous accordons une partie d’article sur les possibles origines du virus Zika.
Les moustiques on bon dos,
« augmentation des cas de microcéphalies »
Nos dirigeants seraient-ils les premiers à avoir été piqués par ce moustique ???