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Grande-Synthe : les riverains de la «jungle» du Basroch font part de leur exaspération

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La Voix du Nord

Basroch

« On s’est tus pendant des années. Mais là, c’est trop. » Les habitants du boulevard Mendès-France, qui vivent face à la « jungle » de Grande-Synthe, ont lancé une pétition pour alerter le maire sur leur quotidien, devenu invivable. « On nous avait promis un éco-quartier, on a un bidonville », déplorent-ils.

« Quand on nous a vendu les lots, il devait y avoir un éco-quartier en face. Aujourd’hui, c’est un bidonville où des coups de feu retentissent, où les passeurs se battent au couteau », se lamente une habitante du boulevard Mendes-France, dans son pavillon avec vue sur la « jungle ». Elle vient de recevoir sa taxe d’habitation : « 1 211 €. À ce prix-là, on a le droit de sursauter au moindre coup de feu. »

Élucubrations ? Elle tend son téléphone, montre une vidéo prise cette semaine. Les bruits de la fusillade sont bien audibles. « Encore hier matin [mardi, NDLR], il y a eu des coups de feu. Tout le quartier les a entendus. À chaque fois, moi, mon, mari, mes deux filles, on se met à quatre pattes chez nous de peur qu’une balle ne vienne traverser une vitre. Une fois, ça a duré vingt minutes. »

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Commentaires récents

  1. bonfils

    Et les campeurs de la jungle paient un taxe d’habitation la TVA sur tout leur business?, c’est un lieu de non droit en plein milieu de la France, c’est un territoire occupé par des nations étrangère que fait l’armée?

  2. Anonyme

    C’est donc là-bas que les immigrés sont valorisés pour la croissance de notre pays?

    Ah, je suis tellement fier de l’europe, l’immigration clandestine et incontrôlé est vraiment une chance pour la France.

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