11 février 2015
Le Monde
Ils ont levé les bras et fait le V de la victoire, alors que la campagne a à peine commencé. Jamais encore, dans l’histoire politique d’Israël, les partis représentant les électeurs arabes (minorité constituant 20 % de la population du pays) n’étaient parvenus à présenter une liste unique aux élections législatives. Ce sera le cas le 17 mars. Le parti communiste Hadash et les trois formations arabes – le Mouvement islamique, Ta’al (Mouvement arabe pour le renouveau) et les nationalistes de Balad – ont officialisé leur alliance le 22 janvier, après de longues semaines de tractations. Les rivalités et les différends idéologiques n’ont pas disparu, une stratégie commune peine à émerger, mais voilà une rare bonne nouvelle pour cet électorat négligé.
Je croise les doigts pour que cela inspire les partis contestataires et révolutionnaires français pour créer un front et un programme commun vers une 6e république qui rétablira la souveraineté du peuple.
Malheureusement Steve tout ceci ferait beaucoup pour rien. Le seul moyen de retrouver notre souveraineté est de sortir purement et simplement de l’Europe. Sans ça toute tentative est veine! Car en l’état c’est l’Europe qui décide des question stratégique à notre place. Et pas le parlement européen (qui n’a en réalité que peu de pouvoir); mais les Hauts Fonctionnaires de la Commission Européenne. Or personne ne sait (pas même les députés européens) comment ces Hauts Fonctionnaires sont choisis (personne ne les élit).
Et comme parmi les partis protestataires, seul l’UPR cherche à sortir de l’Europe (le autres disent seulement vouloir changer l’Europe; mais quid du comment car il faut l’unanimité des 28 états membres…). Ca veut bien dire que créer un front et un programme commun (vers une 6e république ou non) ne rétablira en rien la souveraineté du peuple.
D’abord on quitte l’Europe, puis on refond totalement le système financier et enfin on fonde la 6e république; et là seulement la souveraineté du peuple a une chance d’être retrouvé. Mais pas avant. Ca ne sert à rien de mettre la charrue avant les boeufs…
On est d’accord dans le fond des choses mais pas dans l’ordre où il faut changer tout ça.
Avec le système d’élection actuelle, les gens qui parlent de sortit de l’UE meurt médiatiquement (c’est d’ailleurs l’une des raison qui les partis en parlent pas) et donc diminue leur chance d’élections car peu visible.
Je pense donc qu’il faut d’abord le fonctionnement intérieur pour ensuite dégagé de cette prise d’otage qu’est la zone euro et ainsi récupérer notre souveraineté monétaire.
Trancher le problème de la sortie de l’UE et le problème financier sont des décisions politiques, il faut donc changer le climat politiques qui donnera plus d’importance à la voix du peuple (d’où mon souhait d’une nouvelle république). Avec de l’éducation populaire, on peut montrer à quel point il se sont fait rouler et le nouveau gouvernement aura le soutient du peuple ses changements.
Je comprends en effet ton point de vue. La censure médiatique est une plaie béante de la « démocratie ». Heureusement, malgré cela les messages arrivent à passer. Pour preuve, le nombre sans cesse croissant des adhérent du parti UPR (seul parti politique que je connaisse qui a pour principal objectif la sorti de l’Europe; et qui, comme tu le disais, subit de plein fouet la censure médiatique). Ce parti est arrivé à 7000 adhérents le 5 février. Depuis il y en a eu 67 de plus! Soit plus de 9 adhérents par jours! Ce taux de croissance ne fait que grandir lui aussi.
Pour rappel, le parti NPA d’Olivier Besancenot a récemment reconnu qu’il ne compte plus que 2 100 adhérents; le parti EELV de Cécile Duflot a récemment avoué 5 000; enfin le FN en revendique environ 20 000. Si le nombre d’adhésion se maintien au niveau actuelle, dans 4ans le nombre d’adhérents d’UPR sera au même niveau que celui du FN.
Si le message se diffuse, c’est que les gens se réveillent de plus en plus. Grâce à Internet, les propagandes officielles se heurtent aux visions alternatives; les mensonges officiels sont souligné et documentés. Nécessairement, les gens qui tombent sur ce genre d’informations ne peuvent pas y être indifférents. Et ils en parlent, même en dehors des médias. De plus en plus de personnes se méfient des médias. Je rencontre personnellement de plus en plus de monde qui ne regarde plus la télévision. Et ça c’est très dangereux pour le système en place…