20 Minutes
Un expert britannique mandaté par Greenpeace a remis ce lundi aux parlementaires français un rapport alarmiste sur la sécurité ses installations nucléaires françaises, jugées très vulnérables face aux scénarios d’attaques commises avec des drones.
L’ONG écologiste, qui a d’ailleurs choisi de ne pas rendre public ce rapport en raison de son caractère sensible, avait mandaté début novembre cet expert indépendant, John Large, afin d’évaluer le risque, peu après le début des survols en série par des drones de nombreux sites nucléaires dans l’Hexagone. A ce jour, le mystère reste entier sur les auteurs de ces survols.
Face aux députés et sénateurs de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), John Large a assuré avoir étudié quatre scénarios d’attaque avec des drones sur des sites nucléaires français. A chaque fois, «si ces scénarios s’étaient déroulés dans la réalité, il y aurait eu un risque de rejet radioactif majeur», a-t-il prévenu.
Pour lui, les drones seraient en capacité de dépasser les défenses «obsolètes» des sites nucléaires, car «pensées et construites pour faire face à des technologies aujourd’hui dépassées». «Ces multiples survols», «ainsi que l’existence reconnue des vulnérabilités des centrales en fonctionnement, devraient être une source de préoccupation majeure pour nous tous», a-t-il déclaré lors de son audition.
Exemple de ce que peuvent soulever des drones accessibles au grand public :
https://www.youtube.com/watch?v=uf6JKJyFLVI&t=4m11s
2 bombonnes d’eau…
La solution est pourtant simple. Idée de mesures …
Tout site nucléaire est déclaré comme interdit de survol dans un périmètre s’étendant dans un rayon de 10 km autour de son emprise.
Tout appareil volant se présentant en rapprochement à mois de 100 km de la limite du périmètre est sommé de dévier sa trajectoire avant d’atteindre la limite sous peine d’être abattu et un appareil de l’armée de l’air décolle pour aller effectuer un contrôle de visu et, si moyens radio de l’avion incriminé HS, le « ramener sur le droit chemin ».
Tout appareil volant pénétrant dans la zone d’interdiction est abattu.
Simple, clair et efficace.
Avec ce type de mesure, tout drône doit être abattu dès qu’il est détecté dans la zone.
Oui mais le principe de l’attaque par drone c’est la taille du drone (tout petit donc difficile de lui envoyer un exocet ou de le descendre à la mitrailleuse) et la quantité. L’armée de l’air serait vite débordée avec des attaques synchronisé sur des dizaines de sites nucléaires, comportant chacun une cinquantaine de drones (par exemple).
La solution est vraiment une DCA spécifique pour défendre les sites nucléaires contre de tels attaques.
Tout à fait Dominique. Tout ce qui est drones survolant ces sites doit être abattu sans sommation. C’est juste une machine, pas de perte humaine. Et surtout il faut protéger la population. Déjà que les centrales connaissent des défaillances multiples, si des connards viennent à attaquer ces sites. Ces des dizaines de milliers de personnes qui en pâtiront et surtout des dizaine de milliers de personnes qui n’ont pas fait le choix du nucléaire. D’ailleurs une remarque, aucune centrale nucléaire n’est à proximité des centres du pouvoir. Ils s’en préservent ? pourtant c’est leur choix non ?
Faux y a une centrale tu la vois sur la a13 ou a14 juste en sortant de paris. Si elle pète y a plus de pouvoir…
Moi je propose de foutre sous surveillance les membres français de l’association anglais Greenpeace. Juste pour être sur… que fait la DST ?
Vu la distance parcourue ce sont des drones sur rampe qui ont fait le taf.
C’est pas avec un « DJ 550 à deux bidons » dont l’autonomie dépasse pas 25 minutes que tu vas dézinguer une centrale!!!!!.
Ce sont des blockhaus les piscines, en revanche les transformateurs eux…….