Source : BFM TV
Tout en maintenant leurs forfaits les moins chers à des prix attractifs, certains opérateurs recourent à des astuces leur permettant d’augmenter les sommes dues chaque mois par les clients amateurs de low cost. Revue de détail.
Certains consommateurs redoutent que le passage en France de quatre à trois opérateurs fasse grimper les prix. Mais d’ores et déjà, les hausses tarifaires sont d’actualité. Certains opérateurs ajoutent par exemple des services payants (télévision, volume de données, etc.) qui augmentent la facture. Une stratégie efficace puisque le régulateur des télécoms a constaté une hausse régulière de la facture mensuelle de l’abonné mobile sur 2015 (cf graphique ci-dessous).
Mais, pour gonfler la facture finale, il existe bien d’autres ficelles. Des hausses plus discrètes, qui affectent surtout les communications dites « hors-forfait ». En ligne de mire: les clients les moins rentables, détenteurs d’abonnements bon marché, sans engagement, sans téléphone subventionné. Bouygues Telecom excelle en la matière.
A partir du 15 février prochain, l’opérateur instaurera un nouveau système de facturation hors forfait pour ceux qui dépasseront le volume initial de données d’internet mobile, exprimé en Go (gigaoctet). Ce changement s’appliquera aux forfaits mobiles, y compris les offres bon marché de la marque B&You. En cas de dépassement de la limite fixée, la sur-consommation sera facturée.
Un changement tarifaire majeur puisque, jusqu’à présent, l’opérateur se contentait de réduire le débit de la connexion 4G, ce qui ne coûterait rien. Chez Orange, Free, et SFR, les dépassements de l’enveloppe Internet initiale sont dans certes déjà facturés. Mais ces derniers n’ont pas changé de stratégie tarifaire comme s’apprête à le faire Bouygues.
Jusqu’à 25 euros de dépassement possible
Officiellement, il s’agit d’apporter une réponse au besoin grandissant de ses clients en leur permettant de continuer à surfer librement en 4G au-delà de la limite de leur forfait. Mais, cette « liberté » aura un prix. A partir de la mi-février 2016, l’abonné sera facturé, en cas de dépassement de enveloppe internet mensuelle, au prix de 0,01 euro le mégaoctet soit 10 euros pour 1 Go d’Internet. Les forfaits mobiles 2 heures se verront même appliquer une facturation de 0,05 euro le mégaoctet. Se profile, alors, un dépassement possible, même plafonné à 500 mégaoctets, qui sera facturé 25 euros, plus cher que l’abonnement lui-même ! Certes, des garde-fous sont prévus. Le client sera alerté par SMS une première fois lorsqu’il aura atteint 80 % de son enveloppe Internet mobile, puis une deuxième fois à 100 %. Mais, des dépassements de forfait sont à prévoir pour les clients les moins attentifs. Sur le plan pratique, il sera difficile, pour un usage comme le visionnage d’une vidéo sur son smartphone en 4G, de s’arrêter en plein milieu du film, en cas de dépassement de son forfait !
Note AIL : merci à Wilfrid Coby pour le lien !
Et sur une zone frontalière c’est un exploit pour ne pas dépasser le forait de base.
De toute façons la téléphonie + internet est un poste obligatoire et coute en moyenne 100€ /mois pour une utilisation basique et des bandes passantes ridicules quand on est pas dans les grandes agglomérations.
Encore un cout fixe ou une taxation avec la télévision qui est compté alors qu’on ne possède pas de TV et qu’on ne regarde pas de filmes.