Le président palestinien Mahmoud Abbas a menacé dimanche de mettre fin à son partenariat avec le Hamas, l'accusant de garder le contrôle de Gaza. Le chef du gouvernement d'union s'avouait pour sa part "pieds et poings liés" face au regain de division chez les Palestiniens.
Ces accusations menacent directement le gouvernement d'union nationale formé en juin pour sceller la fin de la division entre les deux directions palestiniennes: celle de l'Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas en Cisjordanie occupée et celle du Hamas qui a pris le pouvoir par la force en 2007 dans la bande de Gaza.
Trois mois après sa formation, son chef Rami Hamdallah reconnaît qu'il n'a jamais pu s'imposer à Gaza où, selon M. Abbas, le Hamas maintient un "gouvernement parallèle".
Divisions apparues après le conflit
"C'est comme si on m'avait attaché pieds et poings liés et qu'on me disait 'maintenant, nage!'", résume cet universitaire de 56 ans, devenu premier ministre d'un gouvernement formé de personnalités indépendantes acceptées par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et par le Hamas.
Durant l'offensive israélienne sur Gaza, les différends ont été mis de côté, les deux camps brandissant l'unité sacrée.
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Source : Romandie - http://www.romandie.com/news/Abbas-menace-de-mettre-fin-a-la-reconciliation-palestinienne/515178.rom
Il en est où ce président palestinien Mahmoud Abbas dans la plainte judiciaire pour faire condamner de manière internationale l'agresseur pour crimes de guerre ?
"" celle du Hamas qui a pris le pouvoir par la force en 2007 dans la bande de Gaza. ""
Je trouve dommage que vous ne vérifiez pas le contenu des articles que vous publiez, car le Hamas n'a jamais pris le pouvoir "par la force" mais par les urnes !
Après les élections législatives de 2006, et jusqu'à la nomination par Abbas de Salam Fayyad au poste de premier ministre, en remplacement de Ismaïl Haniyeh qui a été limogé, tout ce qui s'est passé (provocations,...) est du fait du Fatah du président Abbas... ce dernier ayant violé la loi fondamentale qui prévoyait qu'en cas de limogeage du premier ministre, celui-ci soit remplacé par un membre de la majorité parlementaire.
Or, le parti de Salam Fayyad n'a obtenu que 2 % de suffrage aux législatives contre 56 % pour le Hamas.
Par conséquent, si quelqu'un a usé de la force, ce n'est certainement pas le Hamas !