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Francis Cousin : l’immigré, marchandise vedette du Capital ! Société

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L’Agence Info Libre a été à la rencontre de Francis Cousin, philosophe et auteur de l’essai « L’Être contre l’Avoir ». D’inspiration marxienne, il nous livre lors de cet entretien, son analyse de ce qui est communément appelé « la crise des migrants ». Reprenant à son compte, une formule de Guy Debord (La Société du spectacle, 1967 (1) ), il nous explique pourquoi l’immigré, est de fait, la marchandise vedette du spectacle de la marchandise, rappelant que le Capital ne défend et ne promotionne, que ce qui le renforce en retour.

Extrait de notre entretien :

L’intégralité de l’entretien, à venir très prochainement, sur l’Agence Info Libre.

 

A voir également :

Précédent entretien avec Francis Cousin à l’occasion de la sortie de son essai « L’Être contre l’Avoir » :

 

(1) « La culture, devenue intégralement marchandise, doit aussi devenir la marchandise vedette de la société spectaculaire. » – La Société du spectacle (1967) Guy Debord.

Commentaires récents

  1. Tutu

    Le capitalisme ne conçoit la libre circulation des hommes que sous un apport marchand. Pour lui, l’homme ne peut circuler que si sa métamorphose en tant que marchandise est achevée, c’est à dire s’il a perdu son humanité. A ce stade de son évolution, le système marchand spectaculaire organise la circulation des masses en tant que marchandises échangeables, corvéables, exploitables.
    Que ce soit sous l’angle d’un afflux de main d’oeuvre immigrée, présenté comme réfugiés de guerre ou déportés économiques, ou les migrations touristiques de masse (vouées à la consommation d’un exotisme préfabriqué niant la notion même de voyage), revendiquées comme source de profits, l’humain doit s’effacer puis disparaître pour laisser place à la seule valeur qu’il reconnait, l’argent.

    L’importation massive de populations fuyant la misère et les guerres participe de ce projet du chaos organisé, accélérant le mouvement de destruction des solidarités en créant les conditions objectives de l’émergence de conflits entre les peuples
    http://democratisme.over-blog.com/article-immigrationisme-mondialisme-117124743.html

  2. bonfils

    Ce capitalisme qui fonctionne que sur le croissance continu, et sans limite par obsolescence programmer, ne veut pas comprendre que quand toute les forêts sont couper il ni aura plus de bois.

  3. laleph

    @bonfils…
    malheureusement, ce n’est pas aussi simple.
    le capitalisme tire aussi sa croissance de la destruction, une guerre relance l’économie.
    sans parler du virtuel qui permet un marché qui tend vers l’infini…pire, la raréfaction de l’eau, de l’air, de tout ce qui est essentielle, c’est un bon business pour le capitalisme…La destruction est même plus rentable que la construction…Tout est exploitable et en croissance, tant que l’avidité de l’homme est ce qu’elle est.

    1. OSEF

      @bonfil & laleph
      C’est bien pire que çà puisque le but final est de se substituer à la nature et au vivant…
      Le capitalisme démurgique à pour ambition de dominer le monde en créant l’homme nouveau, via les courants idéologiques trans humanistes, l’homme mi machine mi humain, capable de s’auto-régénérer et de s’auto-engendrer, de donner la possibilité à telle ou telle espèce de vivre ou de disparaître, echtogénèse, IA Google/boston dynamics ect.. D’ou la collecte incessante de l’ADN des espèces animales à travers le globe par les fondations de protection de la nature (WWF de Julian Huxley l’eugéniste convaincu ), d’ou le brevetage des semences via Monsanto…. Pour arriver à leur fin ils généralisent l’abrutissement de masse des populations et s’en assure par de réguliers tests de QI ou d’évaluations fantoches…

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