Le ministère des Affaires étrangères indien a porté plainte auprès des autorités saoudiennes suite à l’agression supposée d’une indienne de 58ans à Riyad
Selon les premiers éléments, le bras droit de Kasturi Munirathinam a été coupée, prétendument par son employeur, quand elle a essayé d’échapper à leur maison la semaine dernière.
Mme Munirathinam travaillait alors comme aide domestique. Elle se remet doucement désormais à l’hôpital.
Sa famille a indiqué que cette dernière avait été torturé par ses employeurs saoudiens.
Les autorités saoudiennes n’ont pas encore commenté l’incident.
« Perturbée »
Le ministre indien des Affaires étrangères Sushma Swaraj a écrit sur Twitter: « Ceci est inacceptable Nous avons appris cela avec les autorités saoudiennes. Notre ambassade est en contact avec la victime… »
« Le bras coupé de cette indienne > Nous sommes très inquiets quant à la manière brutale dont cette indienne a été traitée en Arabie Saoudite », a ajouté Mme Swaraj.
La famille de Mme Munirathinam dans la ville indienne méridionale de Chennai a dit que ses employeurs avaient été «en colère» après que cette dernière se soit plaint du harcèlement auquel elle faisait face chez son employeur. Employeur chez qui elle avait commencé à travailler il y a trois mois.
La famille demande au gouvernement de leur obtenir une indemnisation de la part de l’employeur et une aide afin de payer les frais médicaux de Mme Munirathinam.
« État grave »
« Depuis qu’elle est allée travailler chez cette famille en Juillet, cela ne se passe pas bien. Ma mère n’a même pas le droit de nous parler au téléphone, la nourriture qu’on lui donnait n’était pas correcte et elle était forcée de travailler pendant de très longues heures sans pouvoir s’arrêter, » son fils S Kumar a déclaré à BBC.
« Quand elle a essayé d’échapper au harcèlement et à la torture, son bras droit a été coupée par sonemployeur. Maintenant, ma sœur ne peut même pas s’asseoir et faire des choses simples comme sa toilette, sa moelle épinière a également été touchée, » a rajouté la sœur de la victime.
Mme Vijayakumari a indiqué que sa sœur était actuellement hospitalisée à Riyad et était «dans un état grave », ajoutant que même si elle allait mieux et qu’elle recevait des soins médicaux appropriés, la famille serait incapables de payer les frais médicaux.
La famille a demandé au gouvernement de l’État du Tamil Nadu de les aider financièrement et de également demandé l’aide du gouvernement indien à assurer le retour de Mme Munirathinam en Inde.
La famille a dit avoir appris l’agression par des «agents», à savoir les intermédiaires qui l’avait embauché pour travailler en Arabie Saoudite. La famille indique également avoir reçu un message vidéo de Mme Munirathinam enregistré grâce à un téléphone mobile.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères indien Vikas Swarup a déclaré au journal Indian Express que l’Inde « continuait à faire tout ce qui était en son pouvoir pour que justice soit faite ».
« Notre ambassade à Riyad a abordé la question avec le Bureau saoudien des Affaires étrangères et a demandé des mesures strictes en la matière et des peines sévères pour l’employeur » a t-il dit.
Il a dit que l’Inde avait demandé une enquête indépendante sur l’incident et a demandé instamment qu’ « une plainte pour tentative assassinat soit déposée contre le l’employeur afin qu’il soit puni, si bien entendu il est reconnu coupable conformément à la loi ».
Des milliers d’hommes et de femmes de l’Inde rejoignent les États du Golfe chaque année pour chercher du travail comme domestiques et les ouvriers.
Traduit de l’anglais par l’équipe de l’agence info libre.
Article original de la BBC.
NDLR: Cet article ayant plusieurs mois, nous avons fait des recherches. Kasturi Munirathinam est retournée depuis en Inde, a obtenu une prothèse et de l’aide. Par contre, en Arabie Saoudite, les dernières informations que nous avons trouvées indiquent que la justice saoudienne tente de justifier l’acte de l’employeur au motif que cette dernière aurait été en faute…
Le vrai racisme est celui ci, se n’est pas une histoire de couleur de peau, mais une histoire de riche qui méprise les pauvres, qui pense être des individus supérieur, et traite leur subordonner pire que leurs animaux domestique, le pouvoir rend fou, tous ses travailleurs sont à la merci de leur patron dans ses pays, ceci n’est qu’une histoire parmi d’autre, une histoire qui à émergé de cette océan de misère.