Nigel Farage donne une leçon de démocratie aux parlementaires européens. Il s’en prend à Mario Draghi, Barroso etc. Un pur moment de bonheur.
Merci. Je veux commencer aujourd’hui sur une note joyeuse: me rappeler que cela fait 20 ans cette semaine que le Royaume-Uni, qui avait adhéré au mécanisme du taux de change (MTC) par le gouvernement conservatif, est sorti de ce MTC. C’était une vraie libération pour nous tous et bien sur, une fois battu, nous n’avons pas rejoint le projet de l’euro. Dieu merci.
Hélas, ceci n’est pas vrai pour le reste de l’Europe. Je pensais, pendant les 18 derniers mois que la raison économique pour laquelle l’UK à quitter le MTC s’appliquerait notamment aux pays méditerranéens et je pensais aussi que ces pays quitteraient la zone euro et que la Grèce en partirait cette année. Mais je dois accepter que j’avais tord à ce sujet, parce que j’avais complètement mésestimé votre complet fanatisme de vous M.Barroso, de votre équipe de commissaires et de la Banque centrale européenne.
Vous vous battez sur tous les fronts: aujourd’hui, vous annoncez qu’il y aura une union bancaire avec encore plus contrôle centrale et de régulation. Vous avez indiqués clairement que, si vous pensez que l’État-nation doit continuer à exister, il ne doit pas avoir de pouvoirs démocratiques. Toute démocratie doit être investi ici sous ce que vous appelez la méthode communautaire, ce qui signifie bien sur, que votre commission de non élus a le droit exclusif de présenter ce projet de loi, donc je ne vous crois pas quand vous déclarez cela.
Je trouve que la tonne de choses qui ont été dites et faites ces derniers jours très préoccupante. Mario Draghi, nommés par ceux qui croient en l’euro, Super Mario
a montré son gros bazooka l’autre jour en faisant monter les enchères en nous disant, ce qui est pour moi quelque chose de dépassé, qu’il a de l’argent illimitée. Eh bien, je ne pense pas que l’argent pousse sur les arbres, et je pense que cet argent se limite à ce que les contribuables allemands, hollandais et finlandais se préparent à payer.
Il a été clair sur ses intentions: il se battra jusqu’au dernier contribuable allemand pour maintenir les pays européens méditerranéens, qui n’auraient jamais dus joindre l’euro, dans le système. Vous avez le premier ministre italien qu’on devrait peut-être appeler Mario le monstre qui a déclaré, la semaine dernière qu’il avait peur que les démocraties des états nations puissent mettre par terre l’Union Européenne, c’est la raison pour laquelle nous devrions court-circuiter les démocraties de ses états nations et donner tout le pouvoir ici. Votre acolyte Oli Rehn qui est ici aujourd’hui, a osé dire aux pays quand ils devraient ou pas avoir des élections. Il a pressé l’Espagne d’accepter le plan complet de renflouement pour qu’il soit aussi piégé dans la prison « euro ».
Je dois reconnaitre que vous avez le contrôle sur les citoyens européens et je pense maintenant que cette crise européenne va continuer encore pendant une bonne décade.
A la fin, il vous faudra accepter la réalité: la France et l’Allemagne ne peuvent pas survivre ensemble dans la même union monétaire surtout avec le président Hollande qui réduit l’âge de la retraite, monte le salaire minimal et installe un impôt décrié ce qui aura pour conséquence de voir tous les entrepreneurs quitter le France.
J’ai bien peur que l’écart (entre la France et l’Allemagne) va se creuser.
Je me demande d’ou vient l’espoir pour ceux qui croient à la démocratie des états nations. Nous avons ce matin vu la court allemande décider que le MES est ok,
Peut-être que les finlandais diront qu’ils en ont assez, peut-être les allemands, en tant que pays, diront « nous ne voulons plus continuer, avoir honte et être coupables de ce que nos grands-parents ont fait, et nous nous opposons pour nos propres intérêts économiques. »
Je ne sais pas mais je pense que le meilleur espoir que nous ayons vient de l’UK où la demande d’un referendum n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui, où le premier ministre conservateur est en très mauvaise position. Et je pense qu’aujourd’hui, M.Barroso, le peuple anglais vous entend demander que l’Union Européenne devienne une puissance globale et que les états qui en font partis doivent obéir, doivent obéir à ce que vous leur dites, qu’ils soient des pays relativement riches du nord ou des pays pauvres du sud.
Je pense que ces commentaires, cette rampante et émergente dictature de l’euro est quelque chose qui va révulser des millions d’anglais. La seule bonne nouvelle aujourd’hui,
c’est que vous avez aidés à ce que la date de ce referendum soit encore un peu plus proche.