Célèbre journaliste italien depuis plus de 30 ans, Massimo Fini est l’auteur de 17 livres dont la ligne directrice s’inscrit dans une critique radicale du modernisme. Il y montre les limites du modèle de développement occidental, dénonce ses paradoxes et déconstruit ses mythes fondateurs. Les éditions « Le retour aux sources » ont traduit et publié deux ouvrages : Le vice obscur de l’Occident et la démocratie et ses sujets.
Les équipes des Non-alignés et « Le retour aux sources » ont rencontré Massimo Fini pour un entretien exclusif :
Vice obscur de l’Occident et la démocratie et… par agenceinfolibre
Plan de l’entretien :
Partie 1: Présentation de Massimo Fini
00:54 : Parcours de Massimo Fini et présentation de son oeuvre
07:52 : La démocratie occidentale
Partie 2 : Réflexion sur le tirage au sort
14:56 : Avis de Massimo Fini sur le tirage au sort
Partie 3 : La politique italienne : actualité et histoire du fascisme
18:43 : Beppe Grillo et le mouvement 5 étoiles
20:26 : Casallegio et l’idée de démocratie mondiale
22:45 : Casapound
25:38 : Histoire du fascisme
27:08 : La Grèce et l’Aube Dorée
28:29 : Les années de Plombs en Italie
Partie 4 : L’Italie et l’Union Européenne
31:11 : Avenir de l’Italie et de l’Union Européenne
34:38 : Position de l’Union Européenne avec la Russie
37:16 : Intervention française en Libye
40:33 : La politique de Berlusconi et son amitié avec Poutine
Partie 5 : Le négationnisme
44:24 : Le révisionnisme en Italie
45:20 : Comparaison avec les autres pays européens
46:43 : Causes profondes de ces lois
Partie 6 : Les attentats du 11 Septembre
48:53 : Avis de Massimo Fini sur les attentats du 11 Septembre
Retrouvez le portrait original et iconoclaste du Mollah Omar par Massimo Fini que nous avons publié la semaine dernière :
Une traduction et un montage de l’Agence Info Libre.
Ouvrage de Massimo Fini disponible aux éditions « Le retour aux sources »
Quatrième de couverture du livre « Vice obscur de l’Occident » suivi de « La démocratie et ses sujets » :
» L’Occident n’est plus en mesure de concevoir l’altérité, et donc ne peut la tolérer. Qui est différent sera rendu semblable, et bientôt lancé, lui aussi, à la poursuite de la croissance infinie du marché, horizon prétendument indépassable. L’occidental donneur de leçons serait-il donc ce qu’il affecte de dénoncer ? Le fondamentaliste, l’intégriste, le totalitaire, et si c’était lui ? L’Occident se donne comme le monde de la liberté individuelle, mais en réalité il n’est qu’un système d’oligarchies parmi d’autres. Et pas nécessairement le moins dur avec ses dissidents. La démocratie, au sens que l’Occident donne à ce mot, n’a que deux siècles d’existence. Elle se croit éternelle, et toise l’Histoire universelle du haut de ces deux petits siècles de domination précaire. Mais comme toutes les institutions humaines, elle ne saurait perdurer au-delà des conditions objectives qui l’ont rendue possible. Alors tôt ou tard… elle finira dans les poubelles de l’Histoire, avec le monde qu’elle a créée. »