Manuel Valls ressuscite Monseigneur Lefebvre Société

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Le Premier ministre, Manuel Valls, semble vouloir surpasser Nicolas Sarkozy dans l’hypocrisie. Si le premier promettait une rénovation au Karcher des quartiers sensibles depuis son ministère de I’intérieur, le second, par la voix de son ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, reprenait le sempiternel refrain de Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, notre champion de la mise en examen : « Nous ne tolérons pas et nous ne tolérerons jamais aucune zone de non-droit. Il est inacceptable que des halls d’immeubles, des cages d’escaliers (…) voire des quartiers entiers, soient confisqués par des trafiquants ». Seul problème à ce tableau sécuritaire, comme nous l’expliquions dans la lettre AIL n°9 (L’embrigadement de la jeunesse et des femmes par le Califat), ces mêmes quartiers servent de base arrière aux salafistes et même de vivier de recrutement.

Dans ce contexte, la dernière sortie médiatique de notre premier ministre relève d’une hypocrisie consommée ou d’une incompétence dangereuse en déclarant sur Europe 1, le 23 mars dernier :

« On a fermé les yeux sur la progression du salafisme (…) nous devons être capables de réagir face à l’extension de l’islamisme radical, au salafisme, qui se propage dans nos quartiers ».

« On a fermé les yeux, mais partout en Europe et aussi en France, sur la progression des idées extrémistes du salafisme dans des quartiers qui à travers ce mélange de trafic de drogue et d’islamisme radical ont perverti (…) une partie de la jeunesse ».

« C’est même, il faut le dire à nos concitoyens, une affaire d’une génération ».

« Quand on a des milliers d’individus qui se sont radicalisés, qui épousent les thèses salafistes, qui, au fond, refusent le modèle de société qui est le nôtre, fait de tolérance, de laïcité, d’égalité entre les femmes et les hommes, la démocratie, qui peuvent propager un moment cette idéologie de mort, c’est en effet un combat de très longue haleine avec les armes de l’état de droit ».

Il est pour le moins curieux de condamner le salafisme et de décorer un prince saoudien de la Légion d’honneur quand on sait que cette doctrine est quasi exclusivement enseignée par l‘Arabie saoudite qui propage le salafisme en formant dans ses universités de Riyad, de La Mecque et de Médine des milliers d’étudiants saoudiens ou étrangers. 

Alors que les Saoudiens refusent toute possibilité d’accueil aux réfugiés, ils se proposent de financer 200 mosquées en Allemagne pour ses mêmes migrants ayant fuit nos chers amis terroristes.

Valls, du bide littéraire au plagiat

Il semblerait que notre ministre, devant le bide monumental de son œuvre littéraire vendu à 410 exemplaires, ait décidé de se lancer dans le plagiat pour reprendre in extenso les propos de Monseigneur Lefebvre qui, en novembre 1989, déclarait exactement la même chose à la différence qu’il parlait au nom des valeurs catholiques, tandis qu’aujourd’hui M. Manuel Valls a repris ces propos au nom des valeurs laïques.

 

Il y a fort à parier que la très courageuse LICRA ne trainera pas M. Manuel Carlos Valls Galfetti devant les tribunaux comme elle le fit jadis pour l’évêque Mgr Marcel Lefebvre pour les mêmes propos, pas plus qu’il ne fut inquiété pour ses propos sur le « manque de blancos » durant sa tournée électorale à Évry en 2009 alors qu’il était député-maire. Propos qu’il prétend assumer alors qu’un professeur a été convoqué devant le tribunal correctionnel le 27 janvier pour avoir ironisé sur le sujet.

Le très belliqueux journaliste d’Antenne 2, Hervé Brusini serait avisé de nous resservir le même réquisitoire qu’il fit contre cet évêque traditionaliste, ce qui a peu de chance d’arriver quand on voit les responsabilités qui lui ont été offertes depuis pour services rendus et son exceptionnelle souplesses d’échine : en effet, Hervé Brusini dirige, depuis 2012, le site d’information du groupe France Télévision, ce qui le place donc sous la tutelle directe de l’État. 

Ce plagiat ressemble à un hommage du vice à la vertu, Requiescat in pace.

Denissto

 

Commentaire récent

  1. PeupleDoncL'Etat

    CORRECTION civique, car induit en erreur ou méprise ce qui suit ladite correction bienfaisante:
    =
    en effet, Hervé Brusini dirige, depuis 2012, le site d’information du groupe France Télévision, ce qui le place donc sous la tutelle directe de l’État.

    Ce plagiat ressemble à un hommage du vice à la vertu, Requiescat in pace.

    Denissto

    PS: l’état étant de droit/raison depuis post-révolution 1789, que le Peuple est nul autre chose/tiers;
    le tout, appuyer en l’article III Constitution 1789&nuit du 4 août 1789, le pouvoir politique gouvernemental
    lui nommément Régalien qui doit obligatoirement entretenir les édifices publiques/historiques au-lieu laissé ceux-ci devenir RUINE quand pas DéMOLIE

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