Le scandale qui éclabousse M. Ségolène Royale dans sa gestion de la région Poitou-Charentes, lorsqu’elle en était la présidente, nous conforte dans notre analyse de ceux qui dirigent la France : les pieds nickelés sont en train de détruire l’économie de notre pays. Nous avons eu le nez creux d’écrire, dans l’édito de la Lettre AIL n°12 (avril 2016), que la palme d’or des incompétents est à donner aux ânes de l’ENA. Cette énième exemple nous confirme dans notre analyse, car Ségolène Royal est aussi passée par l’ENA, et c’est même à ce moment là qu’elle a connu François Hollande. Voici l’édito de la lettre n°12 que vous pouvez vous procurer en passant par la boutique de l’AIL :
La France est ruinée, c’est le secret de polichinelle, mais un mystère demeure : comment une bande de fils à papa, qui se cooptent, se pistonnent et qui ne s’en cachent même pas, arrive encore à entretenir une illusion démocratique ? S’ils en étaient restés à leurs sauteries d’étudiants pour s’inscrire in fine à copainsdavant.com, après une longue carrière de planqués dans l’administration, ils n’auraient pas coulé joyeusement les bijoux de l’industrie française pendant 20 ans, en nous faisant profiter de leurs incroyables talents. Ils sont aussi indispensables à la France que le sont les anges de la téléréalité à la culture. Il faut tout de même donner la palme d’or aux ânes de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et particulièrement à la promotion Voltaire. Cette fine équipe pourra se vanter, à l’instar de leur copine Ségolène Royal, d’avoir conquis la bravitude en menant la France dans le mur.
Il est entendu depuis longtemps que ces grandes écoles sont absolument inaccessibles, à quelques exceptions près, aux Français qui ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Aucun ministère, depuis des lustres, n’a jamais été occupé par un méritant de l’office concerné sorti du rang, à l’instar de la grande muette qui a vu tant de grands chefs de guerres débuter à la corvée de pomme de terre.
Ce n’est pas d’hier que la France est rongée par le cancer de l’ENA
La première matière obligatoire dans cette école doit être un code de démoralité, car fait unique dans l’histoire, les énarques sont capables de faire mieux que le capitaine du Costa Concordia, Francesco Schettino, qui est la honte de toute l’Italie, mais qui s’en défend encore. En bons capitaines d’industrie, avant de prendre aujourd’hui le commandement du navire France, ils ont été le fer de lance du désastre économique des années 2000.
Quelques exemples connus : à tout seigneur, tout honneur, Valerie Giscard d’Estaing (VGE) intégra la toute récente ENA, en 1948, trois ans après sa création. Si la polémique continue autour de la loi Giscard-Pompidou de 1973 qui a modifié les statuts de la Banque de France, elle n’en demeure pas moins la mère génitrice de l’article 104 du traité de Maastricht et 123 de Lisbonne interdisant aux États d’emprunter ailleurs que sur les marchés financiers. L’absurdité de ce système a obligé la BCE, dans sa dernière intervention, a prêter de façon illimitée de l’argent, à taux zéro, aux banques qui, directement, les transforment en obligations d’États rémunérées. Cette polémique occulte encore le calamiteux emprunt Giscard émit la même année, et qui pour les 7,5 milliards de francs empruntés (sur 15 ans) obligea l’État à rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs. On n’oubliera pas qu’il est le seul président à avoir réussi à doubler le nombre de chômeurs durant son septennat.
Si le scandale du Credit-Lyonnais reste dans toutes les mémoires, il ne faut pas oublier que c’est une énarque notoire, Jean-Luc Haberer, qui est responsable d’un gâchis financier de 15 milliards d’euros, aux frais du contribuable français, suite aux bilans bidons publiés pour masquer l’ampleur d’une gestion catastrophique. Sa condamnation, en février 2005, à l’euro de dommages et intérêts et 18 mois de prison avec sursit, inaugurait une longue liste de désastres à irresponsabilités illimitées.
Un grand ami de Jean-Luc Haberer, et autre énarque, avait pour nom Jacques Chirac dont le principal record est celui des scandales financiers et du nombre de ses maîtresses. Lorsqu’il devient président en 1995, la réputation de Jacques Chirac n’est plus à faire. On peut dire qu’avec lui, « les femmes, ça galopait » pour citer Bernadette. Son ex-chauffeur, qui l’a accompagné voir de nombreuses députées, conseillères et autres politiciennes, disait de lui que l’affaire était pliée en « 5 minutes douche comprise ».
Son grand ami, Nicolas Sarkozy, essaie de battre son record en matière de scandales financiers, car en matière de maîtresses, il est largement à la traine, c’est peut-être dû au fait qu’il n’a pas fait l’ENA à l’inverse de François Hollande.
Deux petits énarques et capitaines pour la route
Michel Bon fait partie de la fine équipe de la promotion Thomas-More de l’ENA, avec Jean-Paul Huchon, Alain Richard, Claude Guéant, François d’Aubert, Jean-Louis Bianco et Jean-Claude Trichet qui a eu le privilège d’être poursuivi dans l’affaire du Crédit Lyonnais, et responsable de la Banque Centrale Européenne en même temps et membre du très discret Club des trente.
La stratégie mise en place par Michel Bon, à la tête de France télécom de 1995 à 2002, a provoqué pour l’année 2001 une perte d’environ 8,5 milliards alors que le groupe revendiquait un bénéfice de 3,6 milliards lors de l’exercice précédent. La facture totale de la pugnacité, dans l’erreur, de cet énarque a coûté plus de 100 milliards d’euros, ce qui n’a pas empêché qu’il soit promu officier de la Légion d’honneur. Les petits épargnants, porteurs de PEA, ne sont pas près d’oublier.
Jean Marie Messier, J2M pour les intimes, énarque de la promotion « Titanic », à la tête de Vivendi a laissé une ardoise entre 30 et 72 milliards d’euros. Chez ces gens-là, Monsieur, on ne compte pas, on cause, comme devrait dire aujourd’hui Jacques Brel.
La valse des milliards
Si nous venons de contempler les ténors, il ne faut pas oublier qu’en finance, comme dans une chorale, il y a des choristes. Ces derniers ont bien tenté d’imiter leurs solistes, mais ont dû se contenter des seconds rôles pour des pertes anecdotiques de quelques milliards. Le problème, c’est qu’il y en a plus que les célèbres 500 choristes.
Loïc le Floc Prigent à laissé son entreprise au bord de la faillite avec un trou de 5,3 milliards d’euros, Jean-Michel Bloch-Lainé a provoqué une perte de 2,29 milliards d’euros, avouant « je ne connaissais rien à la gestion d’une banque (…) je n’étais pas fait pour les affaires », selon Ghislaine Ottenheimer, dans son livre « les intouchables ». André Tarallo, le camarade de promotion de Jacques Chirac, surnommé « M.Afrique », soupçonné de recel d’abus de biens sociaux pour un montant de près de 50 millions d’euros par un système de prélèvement sur chaque baril de brut acheté par Elf, blanchi au Liechtenstein, a finalement écopé de 7 ans de prison ferme, et de 2 millions d’euros d’amende qui seront discrètement transformés en une peine de 2 mois de détention, une amende jamais payée, le Trésor public, chargé du recouvrement des amendes pénales, n’a pas mis la sanction à exécution, pour une raison qui n’est pas connue. Pierre Blayau qui a précipité la banqueroute de Moulinex et envoyé au chômage près de 3300 ouvriers, a empoché un joli chèque de 2 millions d’euros pour « services rendus ». Il a finalement été mis en examen en juillet 2004 au motif de « banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournement d’actifs » lors de la faillite du groupe, mais il a pourtant été nommé chevalier de la Légion d’honneur, et officier de l’ordre national du Mérite.
La liste est loin d’être exhaustive, mais il faut reconnaître à ces gens une grande connaissance de la dialectique que l’agence AIL met à votre disposition en exclusivité. Vous pourrez également vous en servir pour jouer en société.
En mettant bout à bout ce qu’a coûté l’énarchie à notre pays, nous n’aurions jamais dû avoir de problème avec la dette souveraine de la France, le chômage ne serait pas devenu structurel, notre tissu industriel n’aurait pas été vendu à l’encan aux financiers rastaquouères et les classes populaires françaises ne se retrouveraient pas de plus en plus pauvres mais taxées comme des riches. Depuis 40 ans, tous nos élus ont approuvé des budgets déficitaires, nos énarques ont jeté l’argent par les fenêtres, à qui profite le crime ? Poser la question, c’est y répondre. On ne cessera jamais de rappeler que les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, et les complices, grassement rétribués, récompensés, honteusement protégés, les mougeons restent persuadés que tout cela n’est dû qu’au hasard. Comme disait Zhuāng Zhōu (莊周/庄周) le célèbre penseur chinois au IVème siècle avant Jésus-Christ: si tu te mets un doigt dans le cul et que ça sent pas la merde, c’est le hasard.
Denissto
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tant que jouirons pas du POOL ANTI-MAFIA commueraient nos préfectures, ça dansera encore est encore et tjs ainsi ce beau pays nommant « la FRANCE », en train tombée en ruine et mise en jachère la pauvre
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DISSOUDONS urgemment leurs dites grandes écoles qu’autres entités anti-Nation&pleurniches, puis jugeons-lés TOUS à la MAXI-PROCèS
Le fait est que nous avons été un peu prompt à renvoyer le bourreau…
Allez…
remettez vos perruques… la vie est belle !!!
https://www.youtube.com/watch?v=TJMJSpOQEvk
Très bon artcile coup de geule. ça fait du bien et plaisir à lire. A quand la fermuture de l’ena.
Vive la guillotine.
Quoi que en temps de guerre on à aussi le devoir de fusiller les traîtres à la nation.
Vive la guillotine…Quoi que en temps de guerre on à aussi le devoir de fusiller les traîtres à la nation.
Une exception: francois asselimeau, ancien enarque, n a pas voulu se laisser corrompre.
Il a ete mis au placard.
Il est vrai qu il n est pas issu de la bourgeoisie, mais d un milieu simple…
En tout cas il se bat pour les valeurs auxquelles il croit et que je partage.
Retrouvons notre souverainete et virons ces corrompus qui crachent sur la France.
En realite, ils meprisent le peuple pour la plupart, voila ce qu on leur apprend dans ces ecoles…je parle en connaissance de cause…