Le parlement ukrainien reconnait les milices qui ont collaboré avec les Nazis
Le Centre Simon Wiesenthal a condamné la reconnaissance par l’Ukraine de ce groupe ainsi que le second projet de loi qui met au même niveau les crimes communistes et les crimes Nazis.
Soixante-dix ans après la fin de l’Holocauste, le parlement ukrainien a étendu la reconnaissance officielle d’une milice nationaliste ayant collaboré avec les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon un projet de loi adopté jeudi, l’Armée Insurrectionnelle Ukrainienne, une faction ultra-nationaliste qui cherche à établir un Etat ukrainien indépendant, serait admissible à la commémoration officielle du gouvernement, selon le Kiev Post.
Tandis que ce groupe, une émanation de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, était engagé dans une guerre à la fois contre l’Union soviétique et les nazis, il a également collaboré avec l’Allemagne et a pris part à des exactions contre les Juifs locaux.
Le Centre Simon Wiesenthal a condamné la reconnaissance par l’Ukraine de ce groupe ainsi que d’un deuxième projet de loi assimilant les crimes communistes et nazis.
« Le vote d’une interdiction du nazisme et du communisme consiste à mettre à égalité le régime le plus génocidaire de l’histoire humaine avec le régime qui a libéré Auschwitz et contribué à mettre fin au règne de la terreur du Troisième Reich », a déclaré le directeur du Centre Wiesenthal pour les Affaires européennes de l’est, le Dr. Efraim Zuroff.
« Dans le même esprit, la décision d’honorer des collaborateurs nazis locaux et d’élever les sbires d’Hitler en héros et les décorer, malgré leur participation active et zélée dans l’assassinat en masse de Juifs innocents. Ces tentatives de réécrire l’histoire, qui sont répandues dans toute l’Europe post-communiste de l’Est, ne peuvent jamais effacer les crimes commis par les collaborateurs nazis dans ces pays, et prouvent seulement qu’ils ne portent absolument pas les valeurs occidentales qu’ils prétendent avoir embrassé lors de leur transition vers la démocratie », a t-il ajouté.
Ce n’est pas la première fois que le mouvement nationaliste Ukrainen, dirigé par Stepan Bandera, est le centre de controverses.
En 2010, le président Viktor Yushchenko élevait Bandera au rang de héros de l’Ukraine, cette décision fut annulée un an plus tard par son successeur Viktor Yanukovych.
La question du nazisme a été au cœur du récent conflit russo-ukrainien, Moscou accusant l’administration de Kiev d’avoir des tendances néo-nazis et fascistes.
L’Ukraine a fait des efforts pour détourner ces critiques et en janvier dernier, son Ministre des Affaires étrangères a annoncé qu’il avait l’intention de nommer un envoyé spécial chargé de la prévention et de la lutte contre l’antisémitisme et la xénophobie.
L’incident antisémite le plus récent dans le pays a eu lieu le mois dernier lorsqu’un groupe d’hommes masqués est allé frapper un chirurgien juif à Kharkov, en criant des insultes racistes.
Toute une série d’attaques antisémites pendant la Révolution de Maïdan en 2013-2014 ont alerté les communautés dans toute l’Ukraine, la violence contre les Juifs n’a pas été la préoccupation principale l’année passée, en particulier à cause de la guerre qui fait rage entre les troupes gouvernementales et les séparatistes dans l’est, selon les habitants.
Après la révolution, le parti Svoboda, une faction néo-nazi soutenue par un grand nombre de parlementaires, a perdu la plupart de ses mandats et l’extrême droite a été mise à l’écart de la sphère politique. Ces nationalistes et les groupes d’extrêmes ont trouvé une place parmi les bataillons de volontaires au combat contre les séparatistes russes dans la région de Donetsk.
Les inquiétudes des Juifs, dues à l’augmentation des actes antisémites, ont été mis en veilleuse en raison de la guerre, mais plusieurs développements récents ont montré que l’antipathie envers les Juifs, ou du moins l’indifférence par rapport à ces attitudes soutenues par des personnalités politiques ou militaire importantes, existent toujours en Ukraine.
En novembre dernier, les organisations juives ont exprimé leur mécontentement quand il a été révélé que le chef de la police, nouvellement nommé dans la province de Kiev, pris dans une fusillade, avait des liens anciens avec une organisation néo-nazi.
Pendant ce temps, la semaine passée, les médias locaux ont rapporté que le chef d’un mouvement nationaliste d’extrême droite ayant réuni la majorité des combattants impliqués dans la révolution ukrainienne 2013, va maintenant conseiller le chef des forces armées de son pays.
source : The Jerusalem Post
Le salut viendra peut-être bien des juifs finalement ! Quoique ce n’est pas la première fois que le centre Wiesenthal prend position contre les nazis qui ont pris le pouvoir à Kiev pour essayer de maintenir une cohérence idéologique, mais curieusement, ses condamnations sont très peu relayées par les médias occidentaux, bien qu’ils soient principalement tenus par la banque juive. Cela prouve bien qu’en matière Shoah, il y a des gens qui ont un sens de l’indignation variable, qui l’instrumentalise quand ça l’arrange et qui se tait si ça dérange… et que les intérêts américains sont supérieurs à ceux d’une quelconque communauté juive d’où qu’elle soit ! Quand on se rend compte que les déclarations d’un vieux résistant ayant survécu aux camps Allemands peuvent générer plus de polémiques et d’agressivité que celles d’un troupeau de violeurs et d’assassins, mieux en rire que d’en pleurer !
Personne ne parle des pro Russe, journaliste, même homme politique assassiné en Ukraine par les nazis pro UE sur les chaînes officiel des merdia Atlantiste, rien silence radio, tandis qu’avec assassinat de ce Memtsof on nous à bassiner pendant des semaines, sans preuve en accusant Poutine.