Environ 250 manifestants venus de toute la France ont manifesté dans le village de La Courtine dans la Creuse malgré la neige contre un projet de ferme géante à 1000 veaux entièrement mécanisée. Parmi les manifestants se trouvaient de nombreux membres du mouvement Vegan, qui lutte contre toute exploitation animale, ou encore des militants de l’association de protection et conservation animales et de l’ancien collectif NARG (« Non à l’Abattage Rituel à Guéret ») qui avait fait abandonner un projet similaire de ferme à 1000 vaches en 2013.
Les manifestants dénoncent en outre le recours de plus en plus systématique à « l’abattage sans étourdissement » sous prétexte de respect de rites religieux, utilisé selon eux par les éleveurs pour augmenter leur productivité. Environ 50 % de la viande produite en France est issue » d’abattage sans étourdissement » quand seulement 10% des consommateurs sont concernés par la viande Halal ou Casher.
Un reportage de l’Agence Info Libre
Quand vous comprendrez que le corps et l’esprit fonctionne mieux avec un régime alimentaire non carné, vous ferez bénéficier à l’environnement , d »économie d’eau de céréales , plus de pollutions dans les soles et les nappes phréatiques, plus de maltraitances d’animaux, voila tout sa en échange de votre steak journalier qui vous empoisonne le corps et l’esprit, acte militant, bénéfice immédiat sur l’environnement que du bonheur…et surtout regardez des reportages sur l’industrie alimentaire…
C’est pas bien de manger les plantes elles font rien a personne et ne se nourrissent que du sol et du soleil.
Pas de viande et la santé s’améliore ? N’importe quoi… Une bonne viande rouge pour lutter contre l’anémie y a rien de mieux, demande à ceux qui s’y connaissent…
Il serait bon de prendre en considération la différence qu’il y a entre choix alimentaire et qualité de l’alimentation; il faut arrêter de mélanger deux sujets différents (voire 4 ou 5) qui posent deux questions différentes: quels types d’aliment manger? ET quelle qualité manger ou comment produire à manger?
Je crois que le problème des « végans » qui combattent ceux qui veulent manger de la viande est de nature essentiellement émotionnelle; ils se fient à la vision de l’élevage industriel qui est évidemment inacceptable. Mais il faut faire un travail de différenciation entre production traditionnelle et industrielle. En réalité élever des bêtes, à la ferme, d’une manière traditionnelle, nous donne une toute autre perception d’être vivant et on y comprend aussi, à la ferme, que -comme l’a dit le commentaire précédent- les plantes aussi sont des êtres vivants.
Le terme de sacrifice, qui est utilisé dans le discours, est très intéressant car que ce soit dans la corrida ou dans l’élevage il s’agit bel et bien de sacrifice et je crois que ces personnes en ont perdu le sens réel, mais ne mélangeons pas tous les sujets comme ces « manifestants » le font. Les vrais savent…
Autrement dit: le fait de manger de la viande, du poisson ou des légumes est un choix non imposé appartenant à la sensibilité de chacun. C’est donc une liberté individuelle, comme fumer du tabac.
Par contre, le fait de manger de la nourriture de qualité (ou non) -viande ou pas- est un choix restreint, imposé indirectement, puisqu’il n’est pas accessible à tout le monde pour des raisons de pouvoir d’achat: le bio ou local coûte plus cher que l’industriel importé car le coût de la production n’est pas le même…
Par ailleurs, le fait de produire de la nourriture industrielle, bio, importée ou locale ne sert pas les même intérêts, qu’ils soient économiques, écologiques ou de santé publique.
C’est donc exclusivement une question de qualité de production liée à l’intérêt général qui doit être discutée.
Alors on peut y ajouter une notion de droit animal, mais ça me semble périlleux… On nous parle ici de sensibilité animale, mais comment savoir réellement ce que préfère la bête? je pourrai aussi vous dire qu’elle préfère le tranchant de la lame à l’électrocution du cerveau. C’est un prétexte, une porte ouverte à tout et n’importe quoi…Va-t-on rendre obligatoire l’utilisation d’un « étourdisseur » électrique pour les particuliers qui élèvent des poulets? On peut s’y attendre.
Car il faut également souligner (et c’est le plus paradoxal), que les premiers impactés par les mises aux normes de l’UE, sont toujours les petites structures qui auront beaucoup de mal à supporter financièrement de nouvelles dépenses, sans compter les pressions morales face à l’opinion publique (merci les manifs vegan). Alors ils mourront, et s’il subsistent, deviendront des industriels. Le système est bien rodé.
A mes yeux, il est évident que ces organisations « vegan-etc. » sont, à leur insu, au service de l’UE; On connaissait les antifa, voici les anti-foie(gras)! ou comment servir le système tout en pensant le combattre.
Tout ça sent le TAFTA à plein nez.
À bon entendeur.