Un jury a déclaré l’ancien officier de la CIA, Jeffrey Sterling, coupable de toutes les accusations portées contre lui en vertu de la Loi sur l’espionnage (Espionage Act). Le gouvernement a accusé Sterling d’avoir révélé illégalement des informations classifiées à propos d’une mission, mettant ainsi des vies américaines en danger.
Sterling a été accusé, en vertu de la Loi sur l’espionnage, d’avoir divulgué des informations confidentielles d’une mission destinée à ralentir le programme nucléaire de l’Iran au reporter du New York Times, James Risen, lequel a ensuite décrit un complot de la CIA en Iran dans son livre de 2006, « État de guerre ». L’objectif du plan était d’en apprendre davantage sur le programme nucléaire controversé du pays et nuire à son progrès, les schémas (les plans défectueux d’une arme nucléaire) auraient été transmis aux Iraniens par un scientifique russe sous le nom de code « Merlin ».
Dans son livre, Risen fait également la critique du plan US, en affirmant qu’il pourrait avoir, par inadvertance, aidé l’Iran s’ils étaient en mesure d’identifier ce qui n’allait pas avec les plans. Le procureur Eric Olshan a fait valoir, devant le tribunal, que ces critiques correspondaient avec l’opinion personnelle de Sterling sur la mission, et a affirmé que la CIA était restée insensible aux risques potentiels.
Sterling a été accusé, en vertu de la Loi sur l’espionnage, d’avoir divulgué des informations confidentielles d’une mission destinée à ralentir le programme nucléaire de l’Iran au reporter du New York Times, James Risen, lequel a ensuite décrit un complot de la CIA en Iran dans son livre de 2006, « État de guerre ». L’objectif du plan était d’en apprendre davantage sur le programme nucléaire controversé du pays et nuire à son progrès, les schémas (les plans défectueux d’une arme nucléaire) auraient été transmis aux Iraniens par un scientifique russe sous le nom de code « Merlin ».
Dans son livre, Risen fait également la critique du plan US, en affirmant qu’il pourrait avoir, par inadvertance, aidé l’Iran s’ils étaient en mesure d’identifier ce qui n’allait pas avec les plans. Le procureur Eric Olshan a fait valoir, devant le tribunal, que ces critiques correspondaient avec l’opinion personnelle de Sterling sur la mission, et a affirmé que la CIA était restée insensible aux risques potentiels.
« La seule personne à qui rien ne peut-être reproché dans le récit de M. Jeffrey Sterling est Risen », a déclaré Olshan.
L’ancien officier de la CIA, qui a été congédié au début des années 2000, a été reconnu coupable de neuf chefs d’accusation de divulgation non autorisée d’informations de défense nationale et d’autres charges connexes. La juge de district, Leonie M. Brinkema, a permis à Sterling de rester en liberté sous caution jusqu’au 24 avril, date de fixation de sa peine.
Plus tôt lundi, les jurés ont annoncé au juge qu’ils étaient incapables de parvenir à un verdict unanime sur plusieurs des charges. Brinkema leur a dit de continuer à délibérer tout de même, et ils sont revenus avec une décision quelques heures plus tard.
A la lecture du verdict, Sterling « regarda sans expression vers les jurés » et « a ensuite étreint sa femme en sanglots » a rapporté le Washington Post.
L’ancien officier de la CIA, qui a été congédié au début des années 2000, a été reconnu coupable de neuf chefs d’accusation de divulgation non autorisée d’informations de défense nationale et d’autres charges connexes. La juge de district, Leonie M. Brinkema, a permis à Sterling de rester en liberté sous caution jusqu’au 24 avril, date de fixation de sa peine.
Plus tôt lundi, les jurés ont annoncé au juge qu’ils étaient incapables de parvenir à un verdict unanime sur plusieurs des charges. Brinkema leur a dit de continuer à délibérer tout de même, et ils sont revenus avec une décision quelques heures plus tard.
A la lecture du verdict, Sterling « regarda sans expression vers les jurés » et « a ensuite étreint sa femme en sanglots » a rapporté le Washington Post.
Sterling est la cinquième personne, dans l’histoire des États-Unis, à être accusée de mauvaise gestion des informations de défense nationale par le biais de la Loi sur l’espionnage.
La condamnation est une victoire importante pour l’administration Obama, a rapporté le New York Times. Malgré ses promesses d’en faire « l’administration la plus transparente jamais vue », l’exécutif a mené une répression sans précédent contre les dénonciateurs et ceux qui fournissent des informations sur les questions de sécurité nationale à des journalistes sans l’approbation du gouvernement.
Olshan et les poursuivants décrivent Sterling comme un employé mécontent qui a divulgué l’information en raison de griefs indépendants issus d’une plainte pour discrimination raciale déposée par Sterling, qui est afro-américain, contre la CIA.
« Il sentait qu’il avait été maltraité », a déclaré Olshan. « Il était en colère. Il était amer. Il ne voulait plus garder les secrets de la CIA ».
« Le défendeur a placé son propre égoïsme et sa vengeance personnelle avant le peuple américain », a également déclaré Olshan lors du plaidoyer de fermeture, jeudi. « Pourquoi ? Parce qu’il détestait la CIA et qu’il voulait régler ses comptes ».
L’avocat de la défense de Sterling, Barry Pollack, a réfuté ces allégations en soulignant le fait que le gouvernement avait échoué à produire la moindre preuve directe reliant son client aux considérations de Risen dans «État de guerre».
« Le gouvernement a de grands avocats. Il a une grande théorie. Il vient de faire un grand plaidoyer », dit Pollack. « Ce qui manque au gouvernement c’est une preuve ».
Même si les procureurs ont montré que Risen et Sterling se sont contactés l’un et l’autre des dizaines de fois, Pollack affirme que rien de ce que le gouvernement a présenté au jury n’a démontré que les deux hommes avaient discuté de renseignements classifiés. Les avocats de la défense ont fait valoir que des membres du personnel du Capitole qui avait été informés de l’opération, étaient plus susceptibles d’être la source de la fuite parce que certains renseignements dans le livre de Risen réfèrent à des choses qui sont arrivées après que Sterling ait quitté la CIA, a rapporté le Washington Post.
Plus tôt dans le procès, un responsable de la CIA a déclaré que plus de 90 personnes au sein du gouvernement étaient au courant de la mission secrète en Iran.
Avant le procès, le gouvernement avait fait le forcing pour obtenir le témoignage de Risen, dans l’espoir qu’il révèle des informations sur ses sources. Risen a lutté contre les assignations de deux administrations présidentielles – celles de George W. Bush et Barack Obama – mais a finalement perdu dans sa cause devant la cour. Quand il a comparu devant la cour sous serment, Risen a refusé de répondre aux questions au sujet de sa source et le ministère de la Justice a décidé de ne pas lui demander de témoigner.
Le procès a duré sept jours, avec des agents de la CIA se faufilant dans la salle d’audience pour témoigner derrière des écrans gris afin de ne pas révéler leur identité. Le jury a délibéré pendant trois jours avant de rendre son verdict unanime.
La condamnation est une victoire importante pour l’administration Obama, a rapporté le New York Times. Malgré ses promesses d’en faire « l’administration la plus transparente jamais vue », l’exécutif a mené une répression sans précédent contre les dénonciateurs et ceux qui fournissent des informations sur les questions de sécurité nationale à des journalistes sans l’approbation du gouvernement.
Olshan et les poursuivants décrivent Sterling comme un employé mécontent qui a divulgué l’information en raison de griefs indépendants issus d’une plainte pour discrimination raciale déposée par Sterling, qui est afro-américain, contre la CIA.
« Il sentait qu’il avait été maltraité », a déclaré Olshan. « Il était en colère. Il était amer. Il ne voulait plus garder les secrets de la CIA ».
« Le défendeur a placé son propre égoïsme et sa vengeance personnelle avant le peuple américain », a également déclaré Olshan lors du plaidoyer de fermeture, jeudi. « Pourquoi ? Parce qu’il détestait la CIA et qu’il voulait régler ses comptes ».
L’avocat de la défense de Sterling, Barry Pollack, a réfuté ces allégations en soulignant le fait que le gouvernement avait échoué à produire la moindre preuve directe reliant son client aux considérations de Risen dans «État de guerre».
« Le gouvernement a de grands avocats. Il a une grande théorie. Il vient de faire un grand plaidoyer », dit Pollack. « Ce qui manque au gouvernement c’est une preuve ».
Même si les procureurs ont montré que Risen et Sterling se sont contactés l’un et l’autre des dizaines de fois, Pollack affirme que rien de ce que le gouvernement a présenté au jury n’a démontré que les deux hommes avaient discuté de renseignements classifiés. Les avocats de la défense ont fait valoir que des membres du personnel du Capitole qui avait été informés de l’opération, étaient plus susceptibles d’être la source de la fuite parce que certains renseignements dans le livre de Risen réfèrent à des choses qui sont arrivées après que Sterling ait quitté la CIA, a rapporté le Washington Post.
Plus tôt dans le procès, un responsable de la CIA a déclaré que plus de 90 personnes au sein du gouvernement étaient au courant de la mission secrète en Iran.
Avant le procès, le gouvernement avait fait le forcing pour obtenir le témoignage de Risen, dans l’espoir qu’il révèle des informations sur ses sources. Risen a lutté contre les assignations de deux administrations présidentielles – celles de George W. Bush et Barack Obama – mais a finalement perdu dans sa cause devant la cour. Quand il a comparu devant la cour sous serment, Risen a refusé de répondre aux questions au sujet de sa source et le ministère de la Justice a décidé de ne pas lui demander de témoigner.
Le procès a duré sept jours, avec des agents de la CIA se faufilant dans la salle d’audience pour témoigner derrière des écrans gris afin de ne pas révéler leur identité. Le jury a délibéré pendant trois jours avant de rendre son verdict unanime.
Traduction : Rochelle Cohen
Source : RT