Un maïs OGM reconnu toxique pour l’alimentation animale

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L'humanité

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Le premier maïs commercialisé pour nourrir le bétail a eu des effets nocifs sur les animaux. C’est ce que révèle une étude du Centre de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique ( CRIIGEN ), présentée aujourd’hui à Bruxelles par José Bové et Michèle Rivasi.

Les résultats de cette étude étaient particulièrement attendus, puisque le maïs OGM mis en cause, cultivé au départ sur quelques milliers d’hectares, était le premier à avoir obtenu l’autorisation de mise sur le marché pour l’alimentation animale. De son nom de code Bt 176, il était commercialisé par le groupe pharmaceutique suisse Novartis ( devenu Syngenta).
Dès 1996, ce maïs OGM avait provoqué plusieurs polémiques. Il produisait un insecticide Bt modifié et contenait également un gène de résistance à un antibiotique. A la suite de ces polémiques, le Bt 176 avait du être retiré du marché.
Ce que plusieurs experts avaient alors dénoncé, c’est qu’aucun test n’avait été mené sur le long terme pour connaître les effets de ce maïs transgénique, avant qu’il ne soit autorisé à la vente. Un seul test de nutrition sur quatre vaches avait été mené pendant seulement deux semaines par la société Novartis, au cours duquel l’une des vaches était morte au bout d’une semaine, sans explication scientifique.
Ce test toxicologique avant la mise sur le marché par Novartis, avait été réalisé aux Etats-Unis.
Le Pr Gilles-Eric Séralini, du Centre de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, qui, à cette époque (1998-2007), avait eu accès au dossier en tant qu’expert pour le gouvernement français au sein de la Commission du Génie Biomoléculaire – car les résultats n’était pas censés être rendus publics – avait dénoncé ce test de 15 jours, délai scandaleusement trop court selon lui, pour juger des effets du maïs sur la santé des bovins.
C’est sur une autre expérience que se fonde l’étude qu’il a rendue publique aujourd’hui à Bruxelles, relayée par les députés européens Verts, Michèle Rivasi et José Bové.
Cette étude se fonde sur une autre expérience, celle menée par un fermier expérimenté, médaillé pour sa productivité de lait de vache en Allemagne, Gottfried Glöckner. Depuis 1995, Gottfried Glöckner collaborait avec l’industrie des OGM, d’abord pour tester des cultures. Il a été ensuite le premier, dès sa commercialisation, à donner le maïs Bt 176 après ensilage, à ses vaches laitières. Cette expérience qui s’est étendue sur plus de 4 ans, de 1998 à 2002, a été et demeure la plus longue observation détaillée de nourrissage de bétail avec un OGM, qui plus est sur un échantillon de bétail important, 70 vaches.
Sa ferme exemplaire était surveillée par des vétérinaires qualifiés, il n’y avait jamais connu de pathologie grave depuis qu’il avait pris la direction de l’élevage en 1986.
Note AIL : merci à Julien M. pour le lien !

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Commentaire récent

  1. Aurel

    Même des études sur 15 ans ne reflèterais pas complètement l’énorme soucis toxique des ogm parce que nos gènes, déGENEré par ces ogm, seront à nos enfants, ainsi de suite, mais il y a de l’espoir pour ceux qui ne le savent pas, la possibilité de se réGENErer avec une alimentation et un cadre de vie simple.

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