Pour répondre aux questions des diplomates, les scientifiques se sont appuyés sur l’installation d’Oak Ridge, située dans les forêts du Tennessee, où se trouve des répliques secrètes des réacteurs iraniens. Ils ont ainsi pu informer l’administration américaine de ce qu’ils estimaient être, sur certains points précis de l’accord, les capacités réelles de l’Iran, relate le quotidien. Depuis la révélation de l’existence d’un programme nucléaire iranien, en 2003, les Américains cherchent à savoir si les Iraniens développent l’arme atomique.

Ernest J. Moniz, secrétaire d’Etat à l’Energie, qui supervise directement les laboratoires de recherche nucléaire, a déclaré que “les diplomates auraient agi à l’aveuglette si nous n’avions pas cette capacité ”.