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C’est un document datant de 1956 qui vient d‘être rendu public par la National Archives and Records Administration à la demande d’un chercheur de l’Université George Washington. Cette longue liste de 800 pages détaille les cibles potentielles de frappes nucléaires américaines en cas de guerre avec l’URSS. Et elle a de quoi donner des sueurs froides. On y trouve – énumérés sous des noms de codes – des milliers d’objectifs identifiés comme stratégiques. Parmi eux, 1 200 villes, notamment Moscou, Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), Berlin-Est, Varsovie ou encore Pékin. Si ces villes étaient essentiellement retenues pour les sites militaires et industriels qu’elles abritaient, la catégorie “population” apparaît également, accréditant la volonté de frapper des zones densément peuplées pour faire un très grand nombre de victimes civiles.
En visionnant la carte ci-dessous, on peut prendre la mesure de la multiplicité des objectifs identifiés, qu’il s’agisse de zones urbaines ou de bases aériennes. Car en cas de conflit généralisé, la priorité aurait été d’anéantir au plus vite les capacités aériennes de l’URSS pour éviter que l’Union soviétique ne réplique par des frappes nucléaires massives. À l‘époque, en effet, seuls les bombardiers pouvaient acheminer l’arme atomique jusqu‘à sa cible, les missiles nucléaires intercontinentaux ou ceux lancés depuis des sous-marins étant encore inexistants.
Evidemment, ce n’est qu’une question de temps!
c’est moi qu’ai trop bu ou je vois un décapsuleur dans le champignon ?