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A tous les supporters du PSG qui pensaient que les billets poussaient sur les arbres au Qatar, sachez que c’est faux. Enfin, que ce n’est plus vrai. Alors que le club de la capitale, propriété de l’émirat depuis 2013, affronte Chelsea mardi en 8e de finale aller de la Ligue des champions, on commence à compter ses sous au pays de la Coupe du monde climatisée.
La faute à la chute du prix des hydrocarbures (divisé par cinq en un an, quand même) et à quelques mauvais vents sur les marchés boursiers (une douzaine de milliards de dollars de moins-value). Moralité : Pour la première fois en 15 ans, le Qatar a terminé l’année dans le rouge.
Au point de demander au PSG de se serrer la ceinture ? Et bien non. Ou alors pas encore, selon Nabil Ennasri, de l’Observatoire du Qatar : « Le Qatar va très certainement annoncer sa candidature aux JO. Il est dans la volonté de faire du sport l’un des leviers de la croissance future. Pour réduire la dépendance aux hydrocarbures, il a besoin de leviers de croissance complémentaires. Il y en a trois : L’économie de la connaissance, l’industrie sportive, et le tourisme. Et dans ce cadre-là la mise en avant du PSG est centrale ».