Source : legifrance.gouv.fr
Malgré les attentats qui ont traumatisé Paris et la France entière le 13 novembre dernier, le gouvernement a voulu continuer selon son agenda. Ainsi, la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique de 2015 (COP21/CMP11) a été maintenue. Elle se déroulera dans la capitale française du 30 novembre au 11 décembre 2015 prochain.
Cependant, le 14 novembre dernier, un arrêté a été pris autorisant « l’utilisation de sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés ».
Voilà en substance ce que dit cet arrêté JORF n°0265 du 15 novembre 2015
Considérant que le risque d’attentats terroristes et le risque d’exposition aux neurotoxiques organophosphorés constituent des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d’urgence ;
Considérant les données disponibles sur le sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA comme antidote spécifique dans les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates) ou par les médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques, dans un contexte d’urgence ou de catastrophe ;
Considérant que, malgré l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché français délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour le sulfate d’atropine 40 mg/20 mL PCA, les contraintes de fabrication et d’étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l’organisation de la COP 21 ;
Considérant qu’aucun autre médicament adapté à la prise en charge en urgence n’est à ce jour autorisé en cas d’exposition de personnes à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques) et qu’il convient de prendre toute mesure utile pour prévenir les atteintes graves pour la santé, en cas d’exposition d’un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés,
Arrête :Article 1
A titre dérogatoire, le sulfate d’atropine solution injectable 40 mg/20 mL PCA, fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, peut être acquis, stocké, distribué, prescrit, dispensé et administré pour la prise en charge des personnes exposées à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques), par les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente, conformément au protocole prévu à l’article 3 du présent arrêté.
Article 2
Le service de santé des armées approvisionne l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires qui met à disposition des services d’aide médicale urgente le sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA.
Article 3
Le service de santé des armées est chargé, pour le médicament mentionné à l’article 1er :
– de l’élaboration et de la mise en place d’un protocole d’utilisation ;
– de l’enregistrement et de l’analyse de toute déclaration de pharmacovigilance transmise au SSA dans les conditions prévues par l’article 4.Article 4
La traçabilité du médicament mentionné à l’article 1er est assurée par le service de santé des armées.
Le recueil des effets indésirables et leur transmission à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et au service de santé des armées sont effectués par les professionnels intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente ou par les professionnels de santé prenant en charge les patients.
Le suivi nominatif d’utilisation du médicament mentionné à l’article 1er est assuré par les professionnels intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente.
A la demande du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, le retrait des lots est mis en œuvre par le service de santé des armées.Article 5
Le directeur général de la santé et le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 14 novembre 2015.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général de la santé,
B. Vallet
Pas rassurant…
Merci à Solène S pour cette news…
Note AIL : La Syrie n’aurait jamais eu accès aux armes chimiques si la France ne l’avait pas aidé. Tout est expliqué dans la Lettre d’Analyses et d’Informations Libre n°7 que vous pouvez commander sur la boutique de l’AIL.
Ces tarés on déjà utilisé du gaz Sarin à La Ghouta il y a deux ans je le rappelle. A l’époque notre cher président et son idiot d’accolyte Fabius à accuser à tort Bashar Al Assad alors que les enquêtes internationales accusaient leurs chers amis rebelles d’Al Nosra. Dixit Fabius « Al Nosra fait du bon boulot »
Affligeant et terrifiant.
D’accord avec « new phoenix » FABIUS n’avait pas assez du sang contaminé , le voilà avec les terroristes ,et c’est pas le seul dans ce gvt !
Mais shark ozy( et sa clique ) porte aussi une très lourde responsabilité dans cette invasion meurtrière !
Le gouvernement deviendrait-il complotiste ou bien ferait-il usage d’une boule de cristal? La meilleure solution serait d’annuler leur « C.O.P MAGOUILLE ET COMPAGNIE »; Pour le gouvernement de l’ombre la récolte des SOUSSOUS qui en résultera ajoutés à ceux des médicaments protecteurs??? est LA priorité; La protection des populations est bien le dernier de ses soucis.
pour quitter sa maison, il faut pouvoir marcher…
pour quitter son ile, il faut pouvoir nager…
pour quitter la terre, on peut pas…..
que ceux qui on des oreilles et un cerveau entendent…