La pression monte à Washington pour que les Etats-Unis envoient des troupes au sol en Irak et en Syrie contre les milices de l’Etat Islamique (EI), malgré les démentis de la Maison Blanche face à l’impopularité d’une nouvelle guerre. Ce week-end, les forces de l’EI ont encore gagné du terrain dans la ville kurde de Kobané en Syrie et ont consolidé leur mainmise sur la province d’al-Anbar en Irak, ce qui les amène aux portes de Bagdad.
Sur la chaîne ABC dimanche, le chef des forces armées américaines le Général Martin Dempsey a indiqué que des troupes américaines combattraient vraisemblablement en Irak. Il a souligné en particulier la probabilité d’une « bataille décisive » pour reprendre la ville de Mossoul dans le nord, capturée par l’EI au mois de juin. « Mon intuition à l’heure actuelle me dit qu’il faudra un autre genre de conseil et d’assistance, vu la complexité de cette bataille », a-t-il dit.
Dempsey avait déclaré le mois dernier que s’il pensait que les conseillers militaires américains devaient accompagner les troupes irakiennes au combat, il le dirait au président Obama. Ses déclarations actuelles contredisent celles de la Maison Blanche. Dimanche, la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice a dit sur NBC : « Nous ne nous retrouverons pas dans une guerre au sol en Irak ».
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Source : WSWS - https://www.wsws.org/fr/articles/2014/oct2014/irak-o14.shtml
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