Source : Challenges.fr

Les autorités françaises ont très vite – dans la nuit de vendredi à samedi – sollicité les services grecs pour retracer le parcours de l’un des kamikazes qui s’est fait exploser au Stade de France. Mais aussi pour se renseigner sur 8 autres suspects.

Ni un, ni deux, ni trois mais le nom de huit suspects ont été transférés aux autorités grecques par la France, à la suite des attentats qui ont ravagé Paris. Depuis samedi matin à l’aube, la police grecque est en ébullition. Elle traque sans relâche les milliers de noms répertoriés dans sa base de données pour identifier ces huit suspects. Parmi ceux-ci, le détenteur du passeport syrien, trouvé « près du corps » de l’un des auteurs des attentats au stade de France après les explosions et l’évacuation des lieux. Samedi soir, Nikos Toskas, le ministre grec de la protection civile, affirme l’avoir identifié et donne les détails de son parcours. « Il a été enregistré sur l’île de Léros, le 3 octobre dernier, en respect de la procédure européenne », affirmait le communiqué de presse. Plus tard, dans la soirée, un haut responsable de ce ministère, affirme que le nom du suspect, dont le passeport a été retrouvé, est Abdulahbak Boualid, et ajoute que le parcours a été le même. Dès dimanche matin, la presse hellénique est sur la piste. A la mi-journée, le site internet de l’hebdomadaire « Protohema », équivalent grec du The Sun, publie deux billets de bateau (le suspect et un autre) au départ de l’île de Kalymnos et révèle le parcours de ce suspect. Des informations, que Giannis Mouzalas, le ministre en charge de l’immigration confirmera, quelques heures plus tard. On apprend ainsi que ce suspect a échoué au large de l’île de Léros, alors qu’il tentait de rejoindre la Grèce, dans une barque qui transportait 198 migrants et réfugiés.

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