Courrier International
L’appel au meurtre du pseudo-imam salafiste Hamadache contre l’écrivain et journaliste Kamel Daoud a créé une onde de choc dans la société, mais a aussi mis à nu l’indigence du régime face au fanatisme et les silences complices d’une certaine élite soupçonneuse et dépassée.
« L’enquête a été enclenchée le 17 décembre par le parquet, ici à Oran, et les services de sécurité m’ont indiqué que l’affaire était prise en charge », a déclaré le 18 décembre l’auteur et journaliste Kamel Daoud [finaliste du prix Goncourt 2014 pour son livre Meursault, contre-enquête (Actes Sud)] à El-Watan Week-end. Daoud compte aussi poursuivre la chaîne de télévision privée Ennahar TV après la diffusion en direct des appels au meurtre du salafiste Abdelfatah Hamadache.
C’est plutôt l’imam qu’on devrait accuser de blasphème; s’il croit tant en dieu, il devrait comprendre à quel point il est idiot de prétendre lui faire la guerre.
Comme en FRANCE .Pas besoin d’aller ailleurs pour s’en rendre compte …
Ouf ! J’ai cru que ça se passait en France!
Puisque ici aussi on arrive doucement à ce genre de connerie.
Permettez moi de vous expliquer, chers amis, cela n’a rien à voire avec la religion; il faut bien comprendre qu’en terre musulmane, comme en terre de « démocrassie », les luttes intestines pour le pouvoir sont féroces!! Comme ici, il y a une police de la pensée, qui ne prend pas comme prétexte les droits de l’homme ou bien l’égalité, mais… L’islam!! Les Imam cherchent à garder leur pouvoir sur la société et les politiques, pour cela ils terrorisent à coup de Fatwa. Le journaliste lui, pour qui roule-t-il? Pour les militaires? Pour les démocrates laics? Au maghreb ce sont les trois forces qui se disputent le pouvoir: militaires, islamistes, démocrates laic(et d’influence maçonnique). Ces derniers cherchent à changer la société petit à petit, articles, loisirs etc….en face les religieux ne sont pas dupes…bref, comme avant la révolution en france, c’est bien le pouvoir qui en jeux….c’est décevant, mais c’est tout.