Airbus veut des robots humanoïdes dans ses usines

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Source : Industries et technologies

Airbus robot

Airbus Group vient de lancer, en partenariat avec le Joint Robotics Laboratory, un programme de recherche de quatre années visant à développer des robots humanoïdes manufacturiers. Le princial défi des chercheurs consiste à mettre au point de nouveaux algorithmes de planification et de contrôle des mouvements pour permettre au robot de réaliser des tâches dans un environnement exigu.

Alors que les robots font tout juste leur entrée dans la plupart des usines, Airbus Group voit déjà bien plus loin. Vendredi 12 février dernier, l’industriel a donné le coup d’envoi d’un nouveau programme de recherche ambitieux qui vise à développer des robots humanoïdes dédiés aux lignes d’assemblage aéronautiques. Ce nouveau programme est mené avec le Joint Robotics Laboratory (JRL). Basé depuis 2004 à Tsukuba, au Japon, le JRL est né du partenariat entre l’institut national de la science et des technologies industrielles avancées japonais AIST et le CNRS.

Le cœur de ce projet de recherche consiste à développer de nouveaux algorithmes de planification et de contrôle des mouvements précis pour permettre au robot de  réaliser des tâches complexes et de se mouvoir dans des environnements exigus (comme le fuselage d’un avion), où se trouvent de nombreux objets avec lesquels il ne doit pas entrer en collision. « Ici les bras robotiques collaboratifs mobiles, adaptés aux surfaces plates, ne suffisent plus. Ce sont des environnements et des process qui ont été pensés pour l’humain, le robot humanoïde est donc le plus adapté », explique Adrien Escande, qui dirige ce programme de recherche commun.

Un déploiement des premiers robots humanoïdes manufacturiers d’ici 10 à 15 ans

L’industriel a, en effet, besoin de robots humanoïdes capables d’aller dans des endroits inaccessibles à d’autres types de robots, de s’agenouiller ou encore de se pencher pour avoir la force nécessaire à la réalisation de certaines tâches. Pour se déplacer, le robot va donc adopter une approche  dite « multi-contacts ». « Il utilisera ses mains, ses coudes, ou encore ses genoux pour se maintenir en équilibre ou se pencher », précise le chercheur. Le robot devra alors prendre un certain nombre de décisions pour effectuer des tâches dans un environnement contraint.

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