Le Monde
La mairie de Berlin n’est pas peu fière. 4 000 réfugiés commencent à travailler dans les centres qui les hébergent, a annoncé mardi 29 mars Mario Czaja, l’élu chargé des affaires sociales. Un chiffre non négligeable puisque la capitale allemande accueille actuellement 43 000 réfugiés. Faire le ménage, donner un coup de main en cuisine, procéder à de menues réparations… Les emplois dits d’intérêt général ne manquent pas. La rémunération est celle à laquelle les chômeurs de longue durée peuvent prétendre quand ils ont un petit boulot annexe : 1,05 euro de l’heure.
Les réfugiés doivent être volontaires et travailler entre 20 et 80 heures par mois. Au maximum, ils ne peuvent donc toucher que 84 euros qui viennent compléter l’argent de poche qu’ils reçoivent : 143 euros par mois. Cette initiative répond à deux préoccupations principales : combattre l’ennui dont se plaignent nombre d’entre eux et favoriser leur insertion professionnelle. Signe que cette offre répond à une réelle demande, 1 000 autres « emplois » devraient prochainement voir le jour.
ce ne sont pas des emplois fictifs pour les réfugiés , mais belle et bien le nouveau salaire minimum que la commission européenne rêve de voir établie comme la nouvelle norme économique pour relancer le marché moribond , voici comment faire passer de l’esclavage comme une avancé social.
Un bien beau modèle cette Allemagne.
Le retour au STO c’est pour quand ?