La récente déclaration de Benjamin Netanyahou, « Je dis aux juifs de France: votre avenir est ici, revenez dans votre patrie », ne semble pas susciter d’émotion chez les institutions représentatives juives française, que ce soit au Consistoire ou encore au CRIF. 223 ans après l’obtention de l’égalité des droits et l’acquisition du statut de français israélites, ceux-ci sont progressivement redevenus des « juifs de France ». Robespierre, l’Abbé Grégoire et Berr Isaac Berr ont été supplantés par Vladimir Jabotinsky et Théodore Hertzl ! Si à l’époque un juif qui s’identifiait et s’enracinait dans la culture française était vu comme un patriote, celui qui aujourd’hui refuse d’abandonner le « peuple français » pour faire partie du « peuple juif » dont la nation serait représentée par l’Etat juif, ou de se considérer à « l’avant-garde de la République » est perçu comme un juif haineux de lui-même.
Gilad Atzmon, musicien et auteur d’un ouvrage sur la politique identitaire juive, traite de ces questions au travers de son expérience de citoyen né en Israël. Présent à Nottingham le 2 février dernier pour répondre à ses détracteurs (qui ne sont pas venus), Gilad Atzmon a pu, devant une vingtaine de personnes, clarifier ses positions et démontrer la vacuité des arguments utilisés contre son travail.
Ne ratez pas le dernier extrait que nous venons de mettre en ligne !
L’introduction :
Réponse point par point aux différents arguments :
A propos de Dieudonné :
En musique…