Dans son rapport public annuel, rendu public le 11 février dernier, la Cour des comptes se montre très critique à propos de « La loi de finances rectificative de décembre 2014″ : d’abord sur l’économie de 21 milliards d’euros annoncée par le gouvernement pour 2015 qui ne pourra être tenue qu’avec une croissance de 1%, or la Cour des comptes affirme que « l’objectif d’une croissance des dépenses publiques de 1,0 % en valeur en 2015 est ambitieux au regard de leur évolution passée ». Avant de conclure que « le programme d’économie qui sous-tend la prévision du
Gouvernement, du fait de ses approximations et de ses imprécisions, n’apporte pas l’assurance que l’objectif de dépenses de l’ensemble des administrations publiques puisse être respecté ».
Critique ensuite à propos du redressement des comptes publics au delà de 2015 : le gouvernement prévoit, en effet, une réduction du déficit public effectif de -4.4% de 2014 à -0.7% en 2019, comme le montre le tableau ci-dessous.
Or , selon le rapport, « cette programmation repose en effet sur une croissance du PIB de 1,7 % en 2016, de 1,9 % en 2017 et de 2,0 % en 2018 et 2019 (…) qui repose sur des hypothèses d’environnement international et d’investissement trop favorables ». En d’autres termes, le plan du gouvernement pourrait ne pas être tenu.
Pire, la Cour des comptes émet l’hypothèse inverse, c’est-à-dire une croissance du PIB atone, comme c’est le cas actuellement : « Si la croissance du PIB en valeur était inférieure de 0,5 point chaque année et si le rythme annuel de réduction du déficit était minoré en conséquence de 0,3 point de PIB, la dette publique serait comprise entre 99 et 100 % du PIB chacune des années 2016 à 2018″.
De quoi faire passer quelques nuits blanches à notre premier ministre, si tant est qu’il décide de recentrer ses objectifs prioritaires sur la situation économique de la France et non sur d’autres sujets annexes.
Dans son rapport, l’office statistique de l’Union européenne (Eurostat) écrit, à propos de l’excédent commercial dans la zone euro, que la France se trouve à l’avant-dernière position, accusant un déficit annuel de 67,5 milliards d’euros pour 2014. Triste constat confirmé par le rapport de la Cour des comptes : « la France est, avec la Croatie, le seul pays de l’Union européenne dont le déficit public était supérieur à 3,0 % du PIB en 2013 et a augmenté en 2014″.
Ah ben tout de suite, des que ca parle plus de juifs, ya moins de monde pour commenter
En même temps; la il faut un minimum de connaissance, ca réduit….
Pas tout compris où tu veux en venir.
En gros l’État français est bientôt en faillite ?
Par définition, 2000 milliards de dettes, l’Etat français est en faillite depuis très longtemps… Mais on ose se désigner comme un des pays les plus riches du monde…
oui, que viennent faire les juifs dans cet article ? une obsession peut-être ??
L’Etat français est-il forcément équivalent à l’état de la France ?
J’ose espérer que non…
oups désolé je répondais à Louch
je déconne complet, encore désolé
d’aussi loin que je me souviens, les gouvernements ont systématiquement surévalué leurs prévisions de croissance.