13 juin 2015Les résultats des dernières élections législatives en Turquie ont révélé une double surprise. D’abord, elles mettent fin à 13 ans de majorité absolue obtenue par l’AKP, le parti politique d’Erdogan.
En effet, il n’a obtenu dimanche dernier que 40.8% des voix, soit 258 sièges sur 550.
Les deux principaux partis adverses, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et le Parti de l’action nationaliste (MHP, droite), obtiennent respectivement 25% et 16,3% des voix .
La seconde surprise de taille est la progression historique du parti kurde (HDP) dépassant la barre des 10% et obtenant ainsi 80 sièges au parlement.
Tous ont mené une campagne très critique à l’égard de l’actuel gouvernement d’Erdogan ce qui laisse présager la difficulté de l’AKP à trouver de nouveaux alliés pour recomposer le gouvernement.
C’est pourtant le défi que devra relever le président turque qui a annoncé jeudi 11 juin sa volonté de mettre en place un gouvernement de coalition et ce, le plus vite possible.
Alors que de nombreux commentateurs s’interrogent sur la viabilité d’une telle coalition, nous avons souhaité recueillir l’avis de Bassam Tahhan, franco-syrien, islamologue et professeur de géopolitique.
De moins en moins credible ce Bassam, il critique les Turcs qui jusqu’ici ont un systeme politique democratique (donc si erdogan est la c’est qu’il a gagné des electtions quelque part, et la preuve est ses « enemis »)on fait une belle percé. Mais d’un autre coté il soutiens bec et ongle bachar qui lui est un president a vie.
Lorsqu’on est contre Bashar, Sisi, Israel et j’en passe on a biensur beaucoup d’ennemis! Erdogan le seul dirigeant musulman capable et les dirigeant européens doivent en prendre de la graine.
Erdogan est contre Israël? Ah bon?
Vision juste et propre de bassam sur la géopolitique dans cette zone,car pour abrutir les masses on leurs donnent des jeux et de la distraction (presse en générale et TV) en créant ce système mondialisé qui nous manipule,nous fait planer la peur du lendemain et nous fait entrer dans l’esclavage moderne qu’on nous impose non pas par des « démocraties ???? » mais par des lobbies militaro financiers.