Le Chili a accusé Israël de crimes contre l’humanité.
Vendredi, un membre du Congrès chilien, Hugo Gutierrez (Parti communiste) a déposé une plainte contre le Premier Ministre israélien pour « crimes contre l’humanité ». Il était accompagné par la Fédération palestinienne du Chili.
Le Congrès a noté que diverses organisations internationales, comme les Nations Unies, ont déjà décrit les attaques israéliennes comme « crimes contre l’humanité ».
« Personne ne devrait être en mesure de commettre des crimes contre l’humanité sans croire qu’il pourrait être jugé pour ceux-ci », a-t-il soutenu. « C’est pourquoi je me retrouve à invoquer le principe de compétence universelle à l’égard de ces crimes », a-t-il expliqué.
Le principe de compétence universelle a été utilisé par l’Espagne dans le cas d’Augusto Pinochet, alors que le dictateur était à Londres, et selon Gutierrez, par Israël pour la détention et le jugement du nazi Adolf Eichmann.
Selon le droit humanitaire international, une attaque militaire est illégale si elle tue des civils, sauf si le nombre de morts est jugé proportionné à l’avantage militaire concret et direct de l’attaque prévue.
Hier, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a également critiqué Israël, appelant le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, un « Hérode d’aujourd’hui », citant le nombre d’enfants en Palestine qui ont été tués.
Traduction Rochelle Cohen pour Agence Info Libre
Source: teleSUR – 23 août 2014 –
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La compétence universelle:
-(définition wikipédia)-
La compétence universelle est, en droit, la compétence exercée par un État qui poursuit les auteurs de certains crimes, quel que soit le lieu où le crime a été commis, et sans égard à la nationalité des auteurs ou des victimes.
Ce genre de disposition légale sert à empêcher l’impunité de crimes graves, en particulier les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, qui seraient commis dans des régions particulièrement instables dont les habitants, citoyens du monde, ne bénéficieraient pas de protection légale adéquate.
Le passage de la responsabilité de la procédure de l’exécutif vers le judiciaire la neutralise en n’en laissant pas la responsabilité au système politique soumis aux aléas de biais idéologiques. Toutefois, l’exécutif conserve une certaine latitude dans la mise en œuvre de ces procédures.