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Interview de Casapound Italia Infos internationales

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En Italie et dans l’Europe toute entière, Casapound a acquis une certaine notoriété qui n’est plus à démontrer. Pour les uns, elle représente un modèle d’organisation politique ; pour d’autres, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une énième résurgence du fascisme qu’il convient de combattre à mort. Mais derrière les mots et les anathèmes se cachent bien souvent une réalité complexe et méconnue de tous.
Ainsi l’Agence Info Libre a-t-elle décidé d’aller à la rencontre du mouvement dont le siège historique se trouve à Rome, en plein milieu du quartier multi-ethnique et peu réputé de la gare Termini.

Sur sa façade, le bâtiment arbore fièrement le drapeau et le nom du mouvement en caractère romain, marquant ainsi sa présence auprès de tous les riverains et plus largement auprès de tout individu qui verrait dans Casapound une menace ou un ennemi.

facade

 

C’est à l’étage que nous attendent Adriano et Sébastien, deux cadres du mouvement avec qui nous allons nous entretenir sur Casapound, sa relation à la culture et ses rapports avec le reste de l’Europe.

Interview Casapound Italia : Sébastien Magnificat & Adriano Scianca
Rome, le 19 septembre 2014.

Propos recueillis par Nathan Bérenger.


PRÉSENTATION GÉNÉRALE :

 

Agence Info Libre : Pouvez-vous vous présenter rapidement ?

Adriano Scianca : Je suis Adriano Scianca, le responsable culturel national de Casapound Italia.

Sébastien Magnificat : Je suis Sébastien Magnificat et je suis responsable des relations extérieures de Casapound.


AIL :
Pouvez-vous présenter Casapound en quelques mots ?

Casapound : Casapound est né en 2003 en occupant un bâtiment (ndlr : le siège national situé 8 rue Napoléon III à Rome) puis en 2008 est née l’organisation politique. Celle-ci répond au besoin de perpétuer le même esprit qui nous a amené à occuper ce bâtiment mais au sein d’une vie politique plus large.


AIL :
 Quelle serait la force principale du mouvement Casapound ?

C : Sa force principale serait le militantisme. A une époque où l’on note une absence de mobilisation et d’implication des jeunes à l’intérieur de la vie politique, Casapound parvient à vivre sur sa jeunesse et sur l’implication gratuite et généreuse de ses militants.


AIL :
 Au-delà du programme politique, qu’est-ce qui unit l’ensemble des membres de Casapound ?

C : Pour répondre à cette question, on ne peut pas identifier un point particulier. Ce qui unit Casapound, c’est avant tout un esprit de sacrifice et de militantisme. Ce n’est pas un parti politique, c’est avant tout une communauté. Nous sommes une organisation politique dans le sens où nous nous présentons aux élections, nous collons des affiches, nous distribuons des tracts mais au-delà de ça, nous proposons également du théâtre, du sport ou de la métapolitique.

Par exemple, pour illustrer ce que l’on vient de dire, ce bâtiment (ndlr : le siège national) est occupé depuis dix ans par des militants bénévoles qui se relaient non-stop jour et nuit, au nouvel an, à Noël, le week-end etc. Il s’agit donc d’une implication militante forte que l’on remarque à Casapound parce qu’elle est absente ailleurs.


AIL :
 En France, depuis quelque temps, on note une répression de plus en plus importante envers des mouvements ou des personnalités politiques dits d'extrême droite. Pensons par exemple à la dissolution de 3ème voie suite à l’affaire Méric ou plus récemment à l'affaire Dieudonné. Est-ce qu’en Italie, Casapound subit ce même type de répressions ?

C : Oui, nous subissons des attaques permanentes à tous les niveaux du militantisme, du plus simple au plus institutionnel. Le Parti Démocratique de Matteo Renzi fait régulièrement des interrogations parlementaires contre Casapound qu’il justifie en avançant que nous ne respectons pas la Constitution. On a aussi en permanence plusieurs centaines de procès en cours et une longue liste de militants qui sont ou qui furent incarcérés. Par exemple, notre vice-président a été détenu parce qu’il avait enlevé le drapeau européen du balcon du siège de la représentation européenne à Rome.


AIL :
 La répression a-t-elle augmenté depuis l’arrivée des multiples gouvernements technocratiques ?

C : Non, cela reste constant. Par exemple, lorsque nous avons commencé à occuper ce bâtiment il y a dix ans, le maire, Veltroni, était de gauche. Ensuite nous avons eu Alemanno, un ancien membre de l’extrême droite italienne qui était peut-être le pire des trois et maintenant, il s’agit d’Ignazio Marino, un autre maire de gauche. Quoiqu’il en soit, dans ce cycle politique de dix ans, nous avons vu passer tout type de pouvoir, local et national, de droite comme de gauche et pour autant, la répression est restée constante.


AIL :
 Dans ce cas, avez-vous mis en place des stratégies pour résister et durer face à l’oppression ?

C : La « stratégie » de Casapound est d’opposer systématiquement une réponse politique à la répression. Par exemple, s’il devait y avoir des attaques d’antifascistes, nous répondrions physiquement si besoin est mais nous offririons aussi une réponse d’ordre politique ou culturelle.

CULTURE :

AIL : Quelle est la part de la culture dans l’identité de Casapound ?

C : En choisissant un nom qui fait directement référence à poète en l’occurrence Ezra Pound, cela donne déjà un signal clair de la place que veut accorder Casapound à la culture. La première chose que les visiteurs voient lorsqu’ils entrent dans notre bâtiment qui est, rappelons-le, le lieu principal et historique de Casapound, c’est la longue liste de noms de poètes, d’artistes, d’écrivains etc. peinte sur les murs.

hall entrée

Casapound est un lieu qui a une forte vitalité culturelle. Depuis sa naissance, de nombreuses conférences ont été régulièrement organisées à travers toute l’Italie, recevant ainsi des personnalités importantes dans le domaine culturel, journalistique ou artistique, qu’elles soient de droite, de gauche ou même d’extrême-gauche. Et généralement, ces conférences font parler d’elles dans toute l’Italie, que ce soit pour leur aspect polémique ou simplement pour l'intérêt culturel qu’elles suscitent.


AIL :
 En tant qu’organisation d’inspiration fasciste, comment parvenez-vous à maintenir la pertinence dans le temps de l’idéologie qui vous anime ?

C : Quand on y pense, le fascisme est peut-être l’idéologie la plus moderne qui existe aujourd’hui. Les autres idéologies, que ce soit le libéralisme ou le communisme sont bien plus anciennes que la nôtre. Évidemment, le fascisme est né dans un contexte historique différent du nôtre aujourd’hui. C’est pourquoi, certaines dynamiques sont désormais dépassées malgré le fait qu’un grand nombre d’entre elles soient toujours d’actualité. En vérité, ce que nous cherchons avant tout à transposer, c’est un esprit fasciste.


AIL :
 Avez-vous des mythes fondateurs ?

C : Pour identifier ces mythes fondateurs, il suffit de regarder les murs de Casapound. On y trouve aussi bien des penseurs de la Rome antique, de la Grèce mais aussi de grands penseurs européens ainsi que des personnalités liées au futurisme ou au fascisme. C’était d’ailleurs le but de la fresque murale dans l’entrée que d’identifier nos mythes fondateurs sachant que bien évidemment, nous ne sommes pas des gardiens de musée en ce sens où la liste s’allongerait en permanence. Par exemple, si on devait rajouter un nom aujourd’hui, ce serait certainement celui de Dominique Venner.


AIL :
Et avez-vous des utopies ?

C : Bien sûr, nous avons un idéal, une conception de la société que nous désirons. Pour autant et depuis sa création, Casapound tient à ne pas être considéré comme une organisation composée de néofascistes qui sont, dans les faits, des nostalgiques ou des réactionnaires. Nous avons un autre esprit qui nous anime et qui se traduit depuis le début par une sorte de pragmatisme qui fait que nous préférons nous attaquer aux problèmes concrets dans nos quartiers.

En voyant le nom d’Evola ou celui d’Ernst Jünger associé à Casapound, cela peut avoir tendance, en étant mal interprété, à éloigner les gens des problèmes concrets. Nous ne voulons pas céder à la tentation du ghetto en se renfermant dans une société idéale. Ce qui nous caractérise, c’est aussi une forme de pragmatisme politique qui était tout compte fait celui du fascisme initial.


AIL :
 Aujourd’hui, en étant présent dans toute l’Italie, Casapound n’est plus limitée à la seule occupation non conforme de l’immeuble situé 3 rue Napoléon III à Rome. Tout d’abord, combien de sections possédez-vous dans toute l’Italie ?

C : Casapound possède des sections à travers toute l’Italie, des hautes Adige jusqu’en Calabre mais pour lever toute ambiguïté, il faut bien comprendre que si cet espace est occupé [« illégalement »], 99% des sections payent un loyer de manière tout à fait régulière. Chaque année, nous en ouvrons entre vingt et trente nouvelles. Mais lorsque nous parlons de section, nous entendons un lieu physique qui a toujours vocation à l’agrégation sociale et non un garage avec des chaises, de la colle et un balai ou un local comme j'ai pu l'entendre quand on annonçait que la France accueillerait les réunions hebdomadaires des militants. En revanche, ça peut être une salle de sport, un pub, une bibliothèque, une librairie etc. Nous insistons beaucoup sur le fait qu’il doit s’agir d’un lieu qui permet l’agrégation sociale et qui a donc vocation à être ouvert au public.

Casapound est une organisation très centralisée car il y a le besoin permanant de garder un certain style auquel nous tenons beaucoup. C’est pourquoi nous faisons très attention à la forme que peuvent prendre les actions, l’esthétisme des affiches ou celle des posters voire le style physique des militants lorsqu’on se présente dans des actions politiques. Mais d’un autre côté, il existe des noyaux de militants de longue date en dehors de Rome qui sont quasiment autonomes dans leur manière de mener certaines de leurs actions politiques. Pour autant et concernant l’aspect culturel, si les conférences que nous organisons vont avoir une dimension nationale de haut niveau, les sections locales de Casapound ont quant à elle une grande autonomie pour mener des batailles locales ; ce n’est pas nous à Rome qui allons décider pour elles. Nous contrôlons le style mais pas le type de bataille spécifique à mener dans telle ou telle région.

AIL : Quels événements culturels de grande ampleur organisez-vous ?

C :Nous avons une fête nationale qui vient d’avoir lieu en septembre à Lecce dans les Pouilles au sud de l’Italie et l’an passé, celle-ci avait lieu à Revine dans le Nord. Symboliquement, c’est important car elle a longtemps eu lieu à Rome mais désormais, cette fête se déplace pour montrer que Casapound a la capacité et les militants présents au Nord comme au Sud capables d’organiser des évènements d’ampleur nationale.

Nous avons un autre rendez-vous annuel qui rassemble en général 1500 personnes, la « Tanière des Tigres », et qui a lieu à l’Area 19, une station de métro que nous occupons dans le nord de Rome. Cependant, la vocation culturelle de ce rendez-vous est moins importante. On y trouve plutôt du sport et notamment des sports de combat bien qu’il y ait aussi des concerts. Quoiqu’il en soit, il s’agit d’un grand évènement national. Nous organisons aussi une fois par an au minimum une manifestation nationale dans plusieurs villes du pays.

En dehors de ça, nous avons un rendez-vous plus intime le 7 janvier. Il s’agit d’une commémoration en l’hommage à de jeunes militants qui furent assassinés dans les années 70 à quelques stations de métro d’ici. Le choix de commémorer cet évènement se justifie par le fait que nous ayons beaucoup de martyrs et donc de nombreuses commémorations sont organisées à travers l’Italie. Symboliquement, nous honorons tous nos morts une fois par an, le 7 janvier de manière silencieuse, sans slogan, sans bannière, sans cri. Le reste de l’année, nous considérons que le meilleur moyen d’honorer nos morts consiste à s’impliquer dans la vie politique. Symboliquement, cela implique un respect très important de notre passé mais nous ne sommes pas pour autant des gardiens de cimetière. C’est pourquoi le meilleur moyen d’honorer ces martyrs reste encore de s’impliquer quotidiennement dans le combat politique.

AIL : Dans votre programme, vous préconisez la création d’un institut public visant à former les classes dirigeantes. A l’heure actuelle, existe-t-il un centre dont la vocation serait similaire au sein de Casapound ?

C : En théorie, Casapound incarne cet institut. Lorsqu’une personne décide de rentrer au sein du mouvement, c’est aussi pour s’améliorer elle-même et donc toutes les personnes qui possèdent des responsabilités au sein de Casapound ont conquis leur place en la méritant par leur militantisme, leur dévouement, etc.

EUROPE

AIL : Quelle place accordez-vous à l’Europe vis-à-vis de celle de l’État national ?

SM : Pour nous l’Europe est notre communauté de destin mais cette revendication passe aussi par une forte revendication de notre identité nationale italienne. Cela peut sembler curieux, mais le désir d’Europe comme idéal passe chez la droite et l’extrême-droite italienne en particulier par une sorte de mépris voire une sorte de masochisme à l’encontre des expériences révolutionnaires ou historiques italiennes. Par exemple, avant que Casapound ne décide de remettre le drapeau tricolore italien dans les manifestations, cela faisait de nombreuses années que celui-ci avait disparu.

AIL : Quel type de réponse préconisez-vous pour combattre vos ennemis qui n’ont pas de frontières comme le mondialisme ou le libéralisme par exemple ?

C : La réponse au mondialisme doit nécessairement être européenne mais il faut prendre en compte le fait que l’Union Européenne incarne le mondialisme elle-même et donc jusqu’à preuve du contraire, nous continuerons à défendre l’État nation qui reste pour le moment un outil de lutte efficace contre le mondialisme. Tant que nous n’aurons pas une institution européenne qui sera similaire idéologiquement à ce que nous revendiquons, nous continuerons à défendre l’État-nation que l’on ne peut abandonner pour une institution rêvée qui n’est pas réalisée.

AIL : Que pensez-vous de la tendance dans de nombreux pays européens, et notamment en France avec le Front National, consistant à vouloir se réapproprier la souveraineté nationale au dépend de l’Union Européenne et plus largement au dépend de l’Europe ?

C : Avant d’émettre la moindre critique, il convient quand même de saluer l’avènement de ces organisations malgré les fortes divergences idéologiques qui existent entre elles et Casapound.

AIL : Entretenez-vous des rapports réguliers avec d’autres mouvements ou associations politiques européennes et notamment en France ?

SM : Oui, Casapound entretient constamment des relations avec d’autres organisations en Europe et en France mais pas seulement puisque nous sommes aussi en relation avec des militants qui viennent d’Argentine par exemple. Mais en principe, Casapound n’a pas vocation à s’immiscer dans la vie politique d’autres pays que l’Italie. C’est la raison pour laquelle il n’existe que des rapports de camaraderie ou de coopération politique, culturelle et sportive mais pas d’accords purement fraternels comme on peut en voir entre certains partis ou mouvements politiques européens.

Casapound suscite la curiosité de beaucoup de militants en Europe, qu’ils soient jeunes ou non, et qui souhaitent comprendre la manière dont on fonctionne, ce qui nous animent etc. C’est d’autant plus vrai pour des organisations qui n’ont pas notre caractère dynamique dû à l’absence de jeunes parmi leurs militants. Et puis, le fait de nous revendiquer officiellement du fascisme nous distingue de beaucoup d’organisations européennes.

AIL : Quelle est la position de Casapound sur la situation en Ukraine ?

C : La position de Casapound est très claire : il existe des forces nationalistes en Ukraine qui luttent pour leur souveraineté et qui ont une idéologie similaire à la nôtre. On ne peut pas se permettre de juger légèrement des jeunes militants comme nous qui s’engagent, qui luttent et qui meurent pour leur identité. Nous souhaitons ardemment, et ils le font un peu, qu’ils luttent contre les oligarques ukrainiens, la corruption ou l’Union Européenne et pas seulement contre les ingérences oligarque russe.

Officiellement, Casapound a émis un et un seul communiqué à l’époque de Maïdan où nous avons salué la révolution ukrainienne en cours ainsi que ses morts tout en mettant en garde nos camarades ukrainiens contre les sirènes du capitalisme, de l’OTAN et de l’Union Européenne. Cependant, nous ne nous sommes pas prononcés sur les évolutions récentes du conflit puisque Casapound n’a pas à répondre à tout ce qui se passe partout dans le monde. Nous avons une position générale qui a déjà été dite et qui consiste à supporter quelle que soit le pays, les organisations qui défendent le même idéal que nous.

On ne peut pas déléguer à Poutine la responsabilité de décider du destin du peuple italien même s’il a bien en main le destin et les intérêts du peuple russe. Nous avons toujours soutenu le gouvernement russe et Poutine quand il le fallait notamment lors de certaines prises de positions internationales mais il ne faut pas oublier qu’il prend avant tout des décisions en fonction des intérêts de son peuple ; intérêts qui peuvent parfois converger avec les intérêts de l’Italie ou avec ceux d’autres pays limitrophes comme l’Ukraine mais d’autres fois, cela va à l’encontre directe de nos intérêts.

AIL : Vous agissez donc de manière pragmatique en considérant à chaque fois les intérêts de l’Italie et de son peuple ?

SM : Oui. Justement, ce qu’on voit dans les commentaires relatifs à l’Ukraine ressemble au comportement d’un supporter de football : ils aiment Poutine pour tout ce qu’il fait ou au contraire, ils le détestent inconditionnellement. Nous n’avons pas du tout ce rapport quasi-maladif avec la vie politique. Si on prend l’exemple de Berlusconi, Casapound était capable de reconnaître le fait que l’antifascisme n’était pas son cheval principal de bataille tout en dénonçant son libéralisme. On peut saluer ça chez quelqu’un sans que ça fasse de nous des « berlusconien ».

On ne peut pas espérer qu’une personne ou une force étrangère vienne nous libérer. La libération ou la révolution en Italie ne pourra se faire qu’avec nos propres forces et nos propres ressources.

AIL : Cet entretien touche bientôt à sa fin. Avez-vous un dernier message à faire passer aux français ?

C : Comme on l’a précédemment dit, nous collaborons régulièrement avec des organisations françaises mais nous n’avons pas l’arrogance de vouloir leur donner un message pour leur expliquer ce qu’elles doivent faire. Elles sont tout à fait en mesure de décider et de choisir elles-mêmes les clefs de leur libération.

Cela ne nous empêche pas de suivre avec attention tout ce qui se passe en France, de la « Manif pour tous » au Front National etc. mais s’il fallait pour finir souligner une chose qui nous a sans doute marqué, c’est évidemment la portée du sacrifice de Dominique Venner.

AIL : Merci beaucoup.

Commentaires récents

  1. Beno

    J'ai quand même pas mal halluciné dès le début de l'article mais ce qui a suivi était encore meilleur…

    Bon alors un p'tit lien vers Ezra POUND:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound
    Et une citation de cette source:
    «Après son retour en Italie en 1924, il [Ezra POUND] commença à se rapprocher du fascisme, louant la réussite de Mussolini : « Le premier acte du fascisme a été de sauver l'Italie des gens trop stupides pour savoir gouverner, à savoir les communistes sans Lénine. Le second a été de la sauver des parlementaires et des groupes politiques sans morale. ». Entre 1937 et 1939, ce soutien transparaît notamment dans des articles écrits pour Fascists Quarterly, l'organe du BUF»

    Le BUF ou British Union of Fascists:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/British_Union_of_Fascists
    Tout un programme… Méditons bien cette phrase cependant:
    «La fin de la Grande Guerre est marquée par une période de misère et de chômage, qui favorise le développement des idéologies (communiste et autoritaire notamment). C'est ce que Eric Hobsbawm a appelé « l’ère des idéologies », de la Grande Guerre à la chute du mur de Berlin.»

    La misère et le chômage, on connaît, les idéologues aussi… c'est tout à fait d'actualité et c'est le résultat de cette idéologie européenne.

    Allons-y pour Dominique VENNER:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner
    Et pourquoi pas Europe Action dont il a mené plusieurs militants:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Europe-Action
    «On y trouvait aussi bien Pierre Vial, futur dirigeant de Terre et Peuple, que François Duprat, Georges Pinault, dit « Goulven Pennaod », l'écrivain Jean Mabire (entré en tant que rédacteur en chef en juin 1965, avant de quitter la revue en novembre 1966), François d'Orcival, futur directeur de rédaction des publications de Raymond Bourgine (Valeurs actuelles et Le Spectacle du monde), Jean-Claude Valla, futur directeur de la rédaction du Figaro-Magazine et cofondateur du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) avec le théoricien Alain de Benoist qui était, lui aussi, l'un des principaux rédacteurs de la revue sous le pseudonyme de Fabrice Laroche.»

    Ah c'est de la bombe tout ça…

    Un p'tit Georges PINAULT?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pinault
    «Georges Pinault (né à Saint-Malo en 1928 - 29 novembre 2000), dit « Goulven Pennaod » ou Jord Pinault, est un nationaliste breton élevé dans une famille de la gauche radicale socialiste de Saint Malo, qualifié de néo-nazi par le Rapport Rousso et un linguiste spécialisé dans les langues indo-européennes et en particulier celtiques : breton, cornique, celtique continental ou gaulois.»

    Ah tiens, encore un Breton facho…

    On a le FN en France qui cherche à se dédiaboliser (à défaut d'avoir un programme politique sans ambiguïté) et en Italie, Casapound, eux, ils tentent de dédiaboliser le fascisme, rien que ça.

    Finalement ,ils sont moins cons que le FN. Le FN aurait dû faire pareil et dire des horreur de ce type:
    «C : Quand on y pense, le fascisme est peut-être l’idéologie la plus moderne qui existe aujourd’hui.»

    On a de quoi y penser, merci! HITLER disait la même chose à son époque! Ah le "modernisme", ça faisait longtemps tiens!! Encore une belle fatalité-à-la-con!

    Dans la partie Europe, à la question AIL : «Quel type de réponse préconisez-vous pour combattre vos ennemis qui n’ont pas de frontières comme le mondialisme ou le libéralisme par exemple ?» [vous auriez dû rajouter le "modernisme", c'est de la même famille]
    La fin de la réponse de Casapound:
    «Tant que nous n’aurons pas une institution européenne qui sera similaire idéologiquement à ce que nous revendiquons [Bienvenue dans "l'autre Europe" Casapound], nous continuerons à défendre l’État-nation que l’on ne peut abandonner [pourtant c'est le cas] pour une institution rêvée qui n’est pas réalisée.»

    Ils en "rêvent" tous de LEUR Europe à EUX ces débiles prêchi-prêcha européiste. C'est surtout leur salaire de collabo au parlement européen qui fait rêver.

    «AIL : Que pensez-vous de la tendance dans de nombreux pays européens, et notamment en France avec le Front National, consistant à vouloir se réapproprier la souveraineté nationale au dépend de l’Union Européenne et plus largement au dépend de l’Europe ?»
    AIL, le FN veut une autre Europe, 'faut vous le dire comment?
    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2013/11/front-national-affiche-gollnish-changeons-europe.jpg
    http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2013/02/affiche_autre_voix2.jpg
    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/louis-aliot-confirme-que-le-front-143364
    ---------
    Le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne, c'est comme ça qu'on fête de 100tenaire de 1ere GM et l'oignon européen en est le terreau…

    Le fascisme, le nazisme, l'impérialisme, le suprémacisme, etc… que des synonymes derrière lesquels on retrouve les mêmes manipulateurs d'opinion publique, derrière lesquels on retrouve des endoctrinés perdus, affamés et déconstruits par le chômage, la pauvreté, la misère et aujourd'hui la perversité meRdiatique…

    Non, on ne va pas recommencer les mêmes conneries qu'il y a 100 ans!

    Allez vous faire ***** chez les chypriotes!

    1. Beno

      Au fait, vous me reprenez si j'écris des bêtises hein… La famille LE PEN elle vient de quel coin de la France?

      De l'Ouest, oui c'est ça et plus précisément?

      De Bretagne!

      Merci! :D

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