Enseignement, évolution du système éducatif et incidence de la disparition de la « valeur esprit » dans la formation des enfants sont les questions abordées par l’écrivain.
Charles Robin est né en 1986 à Béziers. Il suit des études de philosophie à l’Université Paul Valéry de Montpellier, dont il sort diplômé d’un master en 2012.
En 2011, il rédige un mémoire universitaire sur le thème des critiques du libéralisme contemporain, mémoire qu’il publie l’année suivante sous le titre Le Libéralisme comme volonté et comme représentation.
Depuis, Charles Robin intervient régulièrement dans les colonnes de plusieurs revues, notamment Rébellion, Eléments et Perspectives libres. Ses articles portent sur l’analyse des processus socio-économiques liés au déploiement de la logique libérale, ainsi que sur leurs critiques. Ces textes constituent la matière de son deuxième essai, Penser le libéralisme, paru en 2013.
Il se rapproche de Dany-Robert Dufour, Serge Latouche et Jean-Pierre Lebrun, qu’il invite à Montpellier en mars 2013 dans le cadre d’une journée d’études autour du thème « Crise du capitalisme ou crise du sens ? ».
Fin 2013, il signe un article consacré à la pensée du philosophe Jean-Claude Michéa, qui paraît dans l’ouvrage collectif Radicalité – 20 penseurs vraiment critiques, publié aux éditions L’échappée. Cet article sera finalement réédité sous forme indépendante en janvier 2014 sous le titre Michéa : une synthèse philosophique.
Il fait la rencontre d’Alain de Benoist, qui lui propose de publier ses essais – jusqu’alors auto-édités – par l’intermédiaire de sa maison d’édition Krisis. En octobre 2014 sort ainsi La Gauche du Capital, ouvrage de compilation de tous ses textes.
Charles Robin est également enseignant en français et en philosophie, et travaille actuellement à la création d’une école populaire autonome à Béziers.
Merci ! Je suis enseignant en collège, et cela fait du bien d’entendre ce genre de discourt. Les jeunes enseignants, moins de quarante ans, sont formatés dans leurs pratiques de l’enseignement virtuel, consumériste, numérique, médiatique, …. et cela n’est pas un problème pour eux. Il est bien difficile d’engager une conversation sur le sujet. J’ai accepté ma solitude et ma lutte consiste à faire réfléchir les enfants, qui s’en sortent finalement assez bien !
Merci à vous de résister et de continuer à faire au mieux pour les enfants.
Deviendrions-nous un objet de la technologie? L’écran ne serait-il qu’un miroir de nous-même? Qu’en sera-t-il des générations futures nées avec cette technologie qui au lieu de nous faire croire que nous sommes libérés, nous rend esclaves d’un monde inhumain?
Des questions très importantes posées par un grand philosophe passionnant, Charles Robin… A écouter jusqu’au bout…
Si la tête est bien faite, elle se remplira correctement… La technologie peut être bénéfique, si nous savons l’utiliser à notre avantage. Il faut donc l’intégrer aux méthodes de l’apprentissage, sans enlever les manuels (papiers). Ce qui est gênant, c’est la substitution, à laquelle je préfère l’admixtion. La dématérialisation a un côté que j’apprécie, celui de permettre un échange travaillé et rapide, c’est-à-dire l’avantage des lettres manuscrites, sans l’inconvénient des délais de la livraison.
J’ai à mon tour des questions à poser : Vous écrivez « esclaves d’un monde inhumain » ; mais n’est-ce pas exactement le contraire ? À moins que nous soyons esclaves de nos semblables, mais ceux-ci changent régulièrement ; alors serait-ce de nos désirs ?
Merci à l’AIL de nous relayer cette vidéo. Véritable pépite (parmi tant d’autres) qui nous permet une fois de plus de prendre conscience de l’ampleur de la situation….
Çà c’est de l’info BRAVO !