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Présidentielle 2012. Quand Buisson conseillait Mélenchon

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Ouest France

Melenchon Buisson

En politique les frontières sont parfois très minces. Selon deux journalistes du Monde, Patrick Buisson aurait conseillé Jean-Luc Mélenchon lors de la dernière présidentielle.

Ariane Chemin et Vanessa Schneider affirment dans Le mauvais génie que Patrick Buisson et l’ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 se connaissent depuis 22 ans et qu’ils ont noué une relation d’amitié. « Mélenchon a pris l’habitude de consulter son nouvel ami avant chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des sondages à son service. Il est de ceux qui l’encouragent à quitter le Parti socialiste en 2008 », écrivent-elles selon les bonnes feuilles publiées mardi par Le Monde.

Selon les journalistes, une alliance objective se serait même nouée, le président sortant citant le nom de Jean-Luc Mélenchon – « la meilleure façon de le faire exister » – tandis que le député européen « réserve ses flèches les plus venimeuses à François Hollande ». En avril 2012, le leader du Parti de gauche avait reconnu sur BFM TV avoir assisté en 2007 à la remise de la Légion d’honneur de Patrick Buisson par l’ancien chef de l’État tout en assurant qu’il n’était pas son « ami ».

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Commentaire récent

  1. ben

    Pfff c’est évidemment de la connerie, ça n’a de toute façon aucune cohérence:
    https://www.facebook.com/JLMelenchon?fref=ts
    Cinq jours avant les élections départementales, « Le Monde » publie les « bonnes feuilles » d’un ouvrage parait-il assez pauvre sur la personnalité de monsieur Patrick Buisson. Pour stimuler la polémique et tâcher de faire des ventes, une histoire est inventée qui fait de moi l’ami personnel de monsieur Buisson et de lui mon confident et conseiller. Pure invention. J’ai jouté de nombreuses fois contre monsieur Patrick Buisson sur des plateaux de télé et j’ai toujours apprécié son opposition totale à mes analyses. Je sais qu’il a apprécié mes réparties. J’ai accepté son invitation a la remise de sa légion d’honneur à l’Elysée il y a quelques années. Je m’y suis trouvé aux côtés de Jean Christophe Cambadélis. J’ai dû rencontrer une fois dans un bar monsieur Buisson à propos d’un livre qu’il écrivait dont j’ai oublié le sujet. A cela se limitent nos relations. Je n’ai aucune raison de dénigrer cet homme dont la distance politique avec moi n’a pas à être démontrée ni prouvée au motif que deux personnes mal intentionnées voudraient m’y contraindre.

    Je n’ai pas eu besoin de conseiller de droite pour décider d’être candidat à la présidentielle quoiqu’en pensent le PS et ses journalistes. J’avais besoin de détermination personnelle pensant à l’épreuve que ce serait pendant des années, comme je le vérifie encore à cette occasion. J’avais besoin d’alliances et notamment d’une bonne entente avec le Parti Communiste Français et ses militants. Monsieur Buisson n’aurait pas fait un bon intermédiaire pour cela. La vérité et la vraisemblance ne sont pas servies par cette fable. Mais ce n’est pas son objet, cela va de soi.

    Je dénonce le procédé utilisé pour conforter la thèse du PS selon laquelle nous serions des agents de la droite et de l’extrême-droite. Elle a déjà été abondamment utilisée pendant la campagne présidentielle. Je ne suis pas étonné de trouver impliquée dans cette mauvaise action madame Vanessa Schneider qui s’est déjà déshonorée en publiant une enquête écrite et illustrée de façon infamante sur moi pour « M, le magazine du Monde » en 2013, supplément en vente forcée de ce quotidien.

    Je n’aurais pas pris la peine de démentir si mes amis en campagne électorale ne risquaient pas d’être atteints par ce genre de malveillance. Telle est notre époque : certains médias aux abois que fuient les lecteurs n’ont imaginé d’autres recours contre leur déchéance que de fabriquer sans cesse du sensationnel à n’importe quel prix, y compris celui de la vérité et de la simple vraisemblance. Quant à moi, cette nouvelle agression me confirme dans mon refus de voir de telles personnes autrement que comme de simples agents d’ambiance au service d’un système en perdition. Leur hargne contre moi ne me désarmera pas.

    JLM

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