La Réserve fédérale Américaine (FED) a annoncé mettre un terme au « quantitative easing » (assouplissements quantitatifs ou planche à billets) le 29 octobre dernier après six ans de rachat de bons au Trésor étasuniens pour une valeur de 4500 milliards de dollars. Une bonne partie de cet argent ne s’est jamais retrouvée dans l’économie réelle mais a permis aux banques de miser en bourse, faisant ainsi monter artificiellement les cours des marchés alors que l’économie réelle s’effrite.

Alan Greenspan, ancien directeur de la FED de 1987 à 2006, invité à s’expliquer sur les questions économiques au Conseil On Foreign Relation (CFR) le 29 octobre dernier, a déclaré que l’arrêt du QE et le relèvement des taux directeurs ne se feraient pas sans problème. Il a employé le mot « tourmente » pour qualifier la crise à venir sur les marchés financiers et a affirmé qu’il était temps d’investir dans l’Or. C’est un effondrement économique que nous allons devoir affronter.

Toujours selon Greenspan qui s’exprimait sur divers sujets, la zone euro éclatera s’il n’y a pas d’intégration politique.

Pourquoi les QE n’ont-ils pas eu les effets escomptés sur l’économie réelle ? La réponse est donnée dans la vidéo ci-dessous dans laquelle Max Keiser reçoit le professeur Antal Feketé qui nous parle de l’historique de la FED et des différents QE.

Vous allez me demander : que va t-il se passer maintenant ? Alan Greenspan a annoncé un « effondrement économique ». C’est pour quand ?
Voici peut-être un début de réponse avec l’interview de Harvey Organ, spécialiste du marché des métaux précieux. Selon lui, la manipulation des cours de l’Or et de l’Argent prendra fin en décembre 2014 ce qui débouchera sur l’effondrement économique annoncé.

Pendant ce temps, la banque du Japon a décidé d’augmenter son QE dans l’espoir de dynamiser son économie en ruine. Cette annonce a été faite deux jours après que la FED ait décidé d’arrêter son rachat de bons au Trésor. Ce qui a eu pour conséquence de booster la bourse de Tokyo et devinez ce que le gouvernement japonnais a fait au même moment ? Le fonds de pension du gouvernement japonais (GPIF), le plus important du monde, devant celui de la Norvège, va doubler la part placée en Bourse des sommes qu’il gère. Ce fonds, qui gère la partie publique des retraites des salariés nippons, pèse 1.260 milliards de dollars (1.000 milliards d’euros), soit l’équivalent d’un quart du produit intérieur brut du Japon.

Superbe hara kiri des japonais selon Denissto.

Conclusion, chapeau bas les artistes !