Célèbre journaliste italien depuis plus de 30 ans, Massimo Fini est l'auteur de 17 livres dont la ligne directrice s’inscrit dans une critique radicale du modernisme. Il y montre les limites du modèle de développement occidental, dénonce ses paradoxes et déconstruit ses mythes fondateurs.
Parmi ses ouvrages, il en est un consacré au Mollah Omar, figure emblématique des Talibans, dont il nous livre un portrait original et iconoclaste, n'hésitant pas à le comparer au Che Guevara.
L'équipe des Non-alignés et celle des éditions "Le retour aux sources" ont profité de leur rencontre avec Massimo Fini pour le faire partager au public français.
Une traduction et un montage de l'Agence Info Libre.
Ouvrage de Massimo Fini disponible aux éditions "Le retour aux sources"
Quatrième de couverture du livre "Vice obscur de l'Occident" suivi de "La démocratie et ses sujets" :
" L’Occident n’est plus en mesure de concevoir l’altérité, et donc ne peut la tolérer. Qui est différent sera rendu semblable, et bientôt lancé, lui aussi, à la poursuite de la croissance infinie du marché, horizon prétendument indépassable. L’occidental donneur de leçons serait-il donc ce qu’il affecte de dénoncer ? Le fondamentaliste, l’intégriste, le totalitaire, et si c’était lui ? L’Occident se donne comme le monde de la liberté individuelle, mais en réalité il n’est qu’un système d’oligarchies parmi d’autres. Et pas nécessairement le moins dur avec ses dissidents. La démocratie, au sens que l’Occident donne à ce mot, n’a que deux siècles d’existence. Elle se croit éternelle, et toise l’Histoire universelle du haut de ces deux petits siècles de domination précaire. Mais comme toutes les institutions humaines, elle ne saurait perdurer au-delà des conditions objectives qui l’ont rendue possible. Alors tôt ou tard… elle finira dans les poubelles de l’Histoire, avec le monde qu’elle a créée."
je me retrouve sur beaucoup de point avec Massimo Fini , tout comme l'abstention comme force politique .