Numerama
L’équipe de Tor a reçu une information prise très au sérieux, selon laquelle des autorités programmeraient dans les prochains jours la saisie de serveurs essentiels au fonctionnement du réseau d’anonymisation, plus centralisé qu’on ne l’imagine.
Même s’il semble extrêmement robuste et très fiable pour les utilisateurs qui souhaitent préserver leur anonymat ou la confidentialité de leurs communications sur Internet, le réseau Tor reste extrêmement fragile dans ses fondations. En effet, l’ensemble du système qui permet de relayer les messages chiffrés d’un serveur à un autre repose en réalité sur une poignée de serveurs racines, appelés « directory authorities », dont la chute ferait tomber l’ensemble du réseau Tor.
A ne pas douter que si cela se réalise, l’excuse qui sera encore employer sera la lute contre la cybercriminalité, un objectif honorable tant que ne cherche pas à éliminer le moustique à l’aide d’un char d’assaut…
Il y de ça un peu plus d’un an, le FBI avait déjà conduit un assaut massif sur les réseaux TOR, intégration de code malveillant via java pour révéler les identités des utilisateurs de TOR, surveillance des utilisateurs connue aillant télécharger l’OS TAIL (un OS anonyme tenant sur clef USB et n’utilisent que de la mémoire RAM (donc sans aucune trace laissé sur le HDD) et aillant TOR intégrer), puis pour terminer sur la fermeture pure et simple d’un des plus gros serveur TOR…