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La ministre de l’Ecologie et des Transports, Ségolène Royal, a reconnu, ce mercredi, que le pourcentage de la hausse des tarifs autoroutiers, prévue au 1er février, figurait « dans la convention de l’arbitrage », signée le 9 avril 2015 par le gouvernement et les sociétés d’autoroutes.
En décembre, alors que cette hausse était présentée par les services de l’Etat au comité des usagers des autoroutes, Ségolène Royal s’était élevée contre cette décision et avait « exclu » une augmentation supérieure à l’inflation « compte tenu du pactole que les compagnies autoroutières avaient déjà accumulé par le passé ».
Or, l’inflation sur l’année 2015 a été nulle, comme l’indiquait, ce mercredi, l’Insee.