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A Davos, des leaders économiques se mobilisent pour régler la crise des réfugiés de manière intelligente et profitable.
« Il existe 280 millions de personnes ayant un statut de réfugié, sans drapeau, sans hymne national. Leur nombre a augmenté de 40% ces 10 dernières années. C’est la cinquième plus grande nation au monde. D’un point de vue business, vous voulez implanter votre entreprise dans cette nation, non?» C’est l’argumentaire de Hikmet Ersek, CEO de Western Union, le géant américain des transferts entre particuliers. Comment transformer la crise des réfugiés en opportunité? «En considérant les réfugiés comme une ressource, prône Hamdi Ulukaya, CEO de Chobani, leader du yaourt grec aux Etats-Unis.
Ces deux patrons d’entreprises sont eux-mêmes issus de l’immigration et ont réussi aux Etats-Unis. Le patron de Western Union rappelle à cet égard que «40% des entrepreneurs du Fortune 500 ont des origines étrangères ». Pourquoi ? «Parce qu’ils vont plus loin. Ils ont faim d’éducation, de reconnaissance, cela est prouvé ».
L’objectif de Hamdi Ulukaya: que 100 entreprises s’engagent activement en employant des réfugiés. Pour lui, la solution viendra de là et non de la multiplication des sommets humanitaires. « Les entreprises peuvent apporter leur expertise sur le monde du travail, et aussi s’impliquer en faisant travailler des réfugiés ». Hikmet Ersek déplore le fait que les réfugiés sont toujours exclus des organisations internationales qui parlent d’eux en leur absence. « Ils doivent faire partie de la solution et non du problème ». Pour Hamdi Ulukaya, la gestion des réfugiés est restée exactement la même que dans les années 1940».
30% de réfugiés dans ses usines
Hamdi Ulukaya explique la démarche, qu’il a d’ailleurs appliquée chez Chobani: «Il faut recruter ces réfugiés qui sont inemployés. Les centres de réfugiés sont des lieux improductifs. La société ne bénéficie pas de ces gens étonnants qui ont survécu à des atrocités. Leur mise à l’écart les déconnecte et peut engendrer des troubles. Ils sont ici; le mieux que l’on puisse faire est de les mettre au travail».
Il recommande aux entrepreneurs de se rendre dans les centres de réfugiés, d’y recruter, d’organiser leur transport et leur formation, d’engager des traducteurs s’il le faut dans un premier temps, afin de les mettre au travail. « Dès l’instant où un réfugié est employé, il cesse d’être un réfugié. Il peut se construire une vie parce qu’il a un job. Et le résultat, pour lui, pour l’entreprise, et pour la société, est étonnant».
Pôle emploi devrait en prendre de la graine !!!
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Faut voir à quel prix et dans quel condition, si l’on travail faut aussi pouvoir en vivre correctement, on parle toujours travail mais jamais salaire et condition , pas que cela devienne un marché d’esclaves intéressant pour certaine entreprise.
Certainement pas … je veut bien aidé les réfugier mais avant de pretendre à aidé les autres faut s’occuper de nos fesses à nous … regarde les chiffre du chomage et tu comprendra vite ou je veut en venir . Employer des refugier c’est loin d’être la solution … en tout cas pas pour le moment … on est dja asser dans la mouise comme ca je trouve.