29 avril 2016
courrier-picard.fr
Une dizaine d’élèves de l’école de La Vigne, à Picquigny, ont été incommodés après le traitement d’un champ voisin, avec des produits phytosanitaires. Le lien reste à établir.
Nous avons tout de suite rentré les élèves », assure ce membre du personnel de l’école La Vigne à Picquigny (Somme) qui a assisté à la scène. Lundi matin, il est environ 10 h 30, c’est l’heure de la récréation et l’exploitant du champ d’à côté traite ses cultures. « Il y avait du vent et tout (Ndlr, le produit déversé) arrivait dans la cour de récréation », poursuit notre interlocuteur. Les enseignants écourtent alors le temps de pause. Mais dans la journée, plusieurs élèves de l’école primaire et maternelle publique se plaindront de maux de tête et de ventre, « certains avaient le nez et la gorge qui piquaient », plusieurs vomiront.
« C’est grave ! » affirme le maire de la commune, José Herbet, immédiatement prévenu par la directrice de l’établissement. « J’ai moi-même contacté les gendarmes pour qu’ils interviennent. Quand ils sont arrivés, l’exploitant avait terminé. » Le mal était fait. Enfin… si le mal est avéré.
Le lien reste à établir… si le mal est avéré… Je dirais même plus : « Pas d’amalgame! ».
Le lien est tout à fait établi, sauf que l’OMS et nos institutions réfutent ces études sans en produire montrant l’innocuité de ces produits. Trop d’argent en jeu les fabricants de pesticides étant les mêmes qui vendent les traitements censés lutter contre ces maladies.
Normalement ce genre de produit est sensé est distribué dans nos assiettes et pas dans l’atmosphère …
y a vraiment plus de conscience professionnelle !!!