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Le pari risqué d'Erdogan sur Daech....

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EIIL au Moyen-Orient

Les menaces du groupe terroriste de l’EIIL commencent à se transformer, au fur et à mesure, en un épineux problème, pour la Turquie. Le vice-Premier ministre turc, Bulent Arinc, a exprimé ses regrets de voir des jeunes turcs rejoindre les groupes extrémistes, au Moyen-Orient. «L’une des inquiétudes des autorités turques émane du retour de ces jeunes, qui ont passé des entraînements terroristes, en Turquie, ce qui a eu comme conséquence d’introduire les menaces sécuritaires, à l’intérieur du territoire turc», a-t-il précisé. «Plus de 6.000 ressortissants turcs ont rejoint l’EIIL, l’Etat islamique, en Irak et au levant, et nombre d’entre eux, qui ont passé des stages d’entraînements militaires, sous la supervision de l’EIIL, sont rentrés au pays», ont rapporté certaines sources d’information. Un autre danger qui menace la Turquie, c’est de voir les terroristes se rapprocher de ses frontières. Le groupe de l’EIIL s’est, en effet, emparé des régions frontalières de la province de Ninive, en Irak, tout près des frontières turques, ce qui peut affecter les régions frontalières turques avec l’Irak. Auparavant, les terroristes de ce groupe s’étaient emparés des régions frontalières de la Syrie avec la Turquie. Ils avaient commis des attentats terroristes, dans la région turque de Rihanly. Les autorités redoutent, donc, de voir ces attentats se reproduire, cette fois-ci, dans les régions frontalières entre la Turquie et l’Irak. Il est certain que les menaces de l’EIIL constituent un danger sérieux, non seulement, pour la Turquie, mais, également, pour tous les pays de la région, qui se disent très préoccupés par la situation actuelle. Ceci dit, certains partis d’opposition estiment que cette préoccupation ne se rapporte pas, tellement, aux hommes d’Etat turcs. Le Chef du Parti républicain du peuple, Kemal Kılıçdaroğlu, reproche au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, de se garder d’appeler terroriste, le groupe de l’EIIL. Il va même plus loin, en disant que Recep Tayyip Erdogan se sert de l’EIIL, comme d’un stratagème propagandiste, dans sa campagne présidentielle. Les partis d’opposition disent que l’EIIL constitue une menace, pour la sécurité de la Turquie, et que les autorités turques auraient dû ne pas rester indifférentes à la libre circulation de ces groupes aux frontières turques et syriennes. Le chef du Parti républicain du peuple, principal parti d’opposition turc, est allé plus loin, encore, en disant que les armes dont dispose le groupe terroriste de l’Etat islamique en Irak et au Levant sont, essentiellement, fournies par la Turquie.

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